Plusieurs partis ont reçu leur récépissé de dépôt de dossier au niveau du ministère de l'Intérieur. La direction de la vie associative a délivré jeudi le récépissé du dossier de candidature au Parti de la jeunesse (PJ). uatre autres formations politiques, le Parti Ennour algérien (PEA), le Parti patriote libre (PPL), le Parti de l'équité et de la proclamation (PEP) et le Mouvement des citoyens libres (MCL) ont été autorisées à tenir leur congrès constitutif. 21 partis ont été autorisés à tenir leur congrès depuis le début de l'année. L'examen des dossiers de création de partis politiques se poursuit au niveau du ministère de l'Intérieur. Parallèlement à l'octroi de récépissés aux partis, le Mouvement des nationalistes libres (MNL) a clôturé hier les travaux de son congrès constitutif. Il a été question durant ce rassemblement politique de l'établissement du règlement intérieur du parti, la mise en place de la commission de déclaration politique ainsi que de la validation des mandats des congressistes. Le Rassemblement national démocratique (RND) a appelé jeudi à un pluralisme parlementaire avec une représentativité féminine et de jeunes par le biais de son porte-parole, Miloud Chorfi, lors d'une rencontre à Laghouat. «La présence de jeunes et de femmes sur les listes électorales pour la formation d'un Parlement pluraliste traduit le niveau de démocratie atteint par le pays», a précisé M. Chorfi. Le porte-parole du RND a évoqué également la confiance de son parti en la justice algérienne pour assurer des élections libres et transparentes. «Les moyens mis en place pour garantir l'intégrité de ces élections sont d'une efficacité irréfutable», a-t-il indiqué. Il est revenu également sur le nombre important de magistrats mobilisés pour la circonstance et la possibilité pour les partis de désigner leurs observateurs, ce qui est pour lui une garantie d'une fiabilité des élections. Il a appelé aussi la société civile à organiser des campagnes de sensibilisations pour une participation massive des citoyens. Négociations entre le FLN et les redresseurs Par ailleurs, d'importantes négociations sont en train de s'opérer entre les redresseurs du FLN et son secrétaire général, M. Abdelaziz Belkhadem. Des rumeurs font l'objet d'une éventuelle unification en vue de rester unis pour le prochain scrutin. Lors de son meeting d'hier à Tizi Ouzou, Belkhadem n'est pas revenu sur les consultations entre son parti et ses antagonistes (redresseurs) et a plutôt critiqué les nouvelles formations. «Ceux qui espèrent battre le FLN lors des prochaines législatives font fausse route ; notre parti reste dans tous les cas le plus fort», a-t-il dit. Hier, le FFS a pris la décision de participer aux prochaines législatives lors du conseil national en session extraordinaire tenu au siège du parti. «La participation aux législatives est un choix tactique s'inscrivant dans le cadre de notre stratégie politique», a indiqué le président du parti, Hocine Aït Ahmed. De son côté, le Parti de la liberté et de la justice de Mohamed Saïd ne s'est pas encore prononcé sur sa participation ou non au prochain scrutin et estime que la priorité pour le moment est l'unification au sein de sa formation en marge d'une conférence donnée au sein du journal El Chaâb. Il a qualifié par la même occasion les initiatives prises par le gouvernement pour garantir une transparence lors des législatives d'insuffisantes. «Le problème concerne les surveillants eux-mêmes et il faut donc instaurer des lois qui pénalisent les fraudeurs», a-t-il souligné.