Le projet de l'ordre du jour du sommet arabe, prévu à Baghdad le 29 mars, compte dix clauses dont les derniers développements en Syrie, en Palestine, au Yémen, le conflit arabo-israélien, la lutte antiterroriste et l'exemption de la région du Proche-Orient des armes de destruction massive, a souligné le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhelli. Lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le délégué permanent de l'Irak auprès de la Ligue arabe, M. Keis Al Azaoui, à l'issue de la réunion préparatoire des délégués permanents auprès de la Ligue arabe consacrée jeudi à l'élaboration de l'ordre du jour du sommet de Baghdad, M. Benhelli a indiqué que le document, adopté par les ministres arabes des Affaires étrangères, compte 10 clauses principales. La plus importante, a-t-il ajouté, est le rapport du secrétaire général sur l'action arabe commune, le développement de la Ligue arabe et la situation en Palestine, au Golan occupé, en Syrie, au Yémen, en Somalie ainsi que la solidarité avec le Liban. La lutte contre le terrorisme international, le statut du Parlement arabe permanent, les documents relatifs aux projets de décision soumis par le conseil économique et social ainsi que le lieu et la date de la tenue de la 24ème session ordinaire du sommet arabe figurent également parmi les points inscrits à l'ordre du jour. S'agissant de l'impact des dernières explosions en Irak sur la tenue du sommet, M. Al Azaoui a indiqué que des mesures sécuritaires ont été prises pour sécuriser la région qui abritera le sommet. Pour ce qui est du rôle que pourrait jouer l'Irak dans la crise syrienne en tant que président du sommet, le délégué permanent de l'Irak a rappelé que son pays avait, dès le début de la crise, soutenu l'Initiative arabe pour le règlement pacifique de la crise dans le cadre d'un dialogue national. Aujourd'hui, a-t-il ajouté, il poursuivra son soutien au processus de la Ligue arabe visant à impliquer le Conseil de sécurité et l'ONU dans le règlement de la crise syrienne.