La délocalisation du match Mali-Algérie, prévu en juin prochain pour le compte des éliminatoires du Mondial 2014, n'est pas à l'ordre du jour, mais cette option n'est pas à écarter si la situation politique et sécuritaire ne s'améliore pas au Mali, qui a connu jeudi un spectaculaire coup d'état. «Il est encore tôt pour se prononcer,deux mois et demi nous sépare du match.» «Si la situation ne s'améliore pas dans notre pays, on n'exclut pas la délocalisation du match pour assurer la sécurité de nos adversaires. On espère que les choses vont rentrer rapidement dans l'ordre. Si le match se joue à Bamako, un accueil chaleureux sera réservé à la délégation algérienne et rien ne sera laissé au hasard. L'Algérie est un pays frère», a déclaré, hier matin sur les ondes de Radio Algérie Internationale, Souleymane Diallo, le chargé des compétitions internationales au niveau de la Fédération malienne de football, qui a également annoncé que le plan de préparation de la sélection malienne n'a connu aucune modification pour le moment. «On a prévu un stage de préparation chez nous, avec bien évidemment un plan B, soit un stage à l'extérieur si la situation ne s'arrange pas. Ce plan B n'est pas envisagé pour le moment», a souligné Souleymane Diallo qui avoue que «la situation actuelle du pays va forcément perturber la préparation» des troupes de Giresse pour les rendez-vous importants de juin prochain. Il est à noter que Giresse n'a pas encore renouvelé son contrat qui va expirer le 31 mai. «La prolongation du contrat de Giresse n'est pas à l'ordre du jour. Tout dépendra des ambitions de la sélection et des capacités de cet entraîneur. On est en train de faire le bilan de notre participation à la CAN 2012. Si les rapports sont favorables à Giresse, il sera maintenu», a précisé ce responsable de la FMF. Il est à rappeler que le Mali a terminé la CAN 2012 sur le podium, soit en troisième position.