On peut dire que l'équipe algéroise aurait dû rejoindre son vestiaire à la mi-temps avec une avance d'au moins un but au score. Effectivement, sans dominer outrageusement le match, l'USMA a eu le mérite d'être, des deux équipes, celle qui a créé le plus le danger. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le gardien Daif a eu, durant cette première mi-temps, nettement plus de travail que son collègue Zemmamouche. Daif se mit ainsi en évidence à la 23' en déviant du bout des doigts un ballon émanant d'un corner direct de Boualem. Moins d'une minute plus tard, il fut sauvé par un Lemaïci replié sur sa ligne qui réussit ainsi à aérer son camp consécutivement à une action très dangereuse de Benaldjia. Daif se mettra de nouveau en valeur à la 33' en détournant en corner une tentative de la tête de Bouchema suite à un corner tiré par Bouazza. Dans la minute suivante, le même Bouchema récidiva sur un centre du même Bouzza mais cette fois-ci ce fut Lemaïci qui s'interposa pour sauver son camp. Cependant, l'occasion la plus nette de cette première mi-temps se produisit à la 44' et vit Boualem rater l'immanquable, sa reprise de la tête, alors qu'il était seul aux six mètres, sur un centre de Benaldjia, ratant le cadre du but du CSC. En seconde période, le jeu baissa nettement d'intensité surtout du côté de l'USMA dont la domination fut moins évidente. C'est dire que les deux gardiens n'ont pas eu tellement de travail à effectuer. La qualité du jeu devint assez médiocre au point que le match nul sur un score blanc (0-0) apparaissait comme logique. Il a fallu attendre les ultimes instants du match pour que les deux équipes daignent se montrer dangereuses. Cela a commencé par une percée de Daham qu'il ponctua d'un tir appuyé que Daif dut repousser du pied (87'). Lors de l'offensive suivante de l'USMA, les deux rentrants Ferhat et Boumechra s'illustrèrent, le premier servant le second qui fila au but avant d'être retenu par Messali. Le penalty, suivi par l'exclusion du défenseur du CSC, fut transformé par Meklouche dont on croyait qu'il venait de donner la victoire à son équipe. On se trompait puisque dans le temps additionnel, sur un corner, malgré sa petite taille, Ifoussa put reprendre le ballon de la tête et le mettre hors de portée de Zemmamouche offrant à son club une égalisation quasi-miraculeuse.