Le représentant du FFS à l'étranger a tenu à dénoncer hier un dépassement au centre de vote de Nanterre, accusant le consul de Nanterre et des militants du FLN d'avoir «malmené des militants du FFS encadrant des bureaux de vote». «Je tiens à souligner que le candidat du FLN s'est placé tout au long de la campagne au-dessus de la loi électorale et de la réglementation», a-t-il déclaré. Selon lui, «ils auraient également procédé à un affichage sauvage dans la capitale française, souillant l'image du pays, en ayant recours à des personnes de nationalité étrangère à coups de milliers d'euros, suscitant la réprobation générale». «Si la réaction des autorités consulaires de Bobigny, de Vitry-sur-Seine, ainsi que d'autres candidats et de nombreux citoyens a conduit à l'expulsion hors de l'enceinte consulaire des représentants du FLN, il en va autrement pour le consul de Nanterre qui n'a pas trouvé mieux que d'afficher ouvertement son parti pris et encourager le représentant du FLN à continuer à violer la loi», a mentionné le représentant du FFS qui a lancé «un appel aux plus hautes autorités de l'Etat pour prendre les mesures nécessaires et les sanctions qui s'imposent pour que cessent les menaces et intimidations à l'encontre des militants du FFS». Réagissant, le consul de Nanterre a démenti formellement ces accusations portées contre lui dans un droit de réponse publié dans le journal en ligne Tout sur l'Algérie. «Le ton est monté entre le représentant du FFS et ceux d'autres listes, m'obligeant à intervenir pour rappeler les dispositions prévues par la loi. J'ai fourni des explications au représentant du FFS et rappelé les dispositions de la loi qui permettent, si des dysfonctionnements, ou pire, si des agissements frauduleux apparaissaient, imputables à l'administration ou aux autres représentants de candidats, de saisir officiellement et loyalement la Commission électorale siégeant en permanence au sein du centre jusqu'à la proclamation finale des résultats du scrutin», a tenu à expliquer le consul algérien. Pour sa part, Djamel Bouras, candidat FLN dans la Zone 1, a fait état de son étonnement, estimant que Samir Bouakouir aurait été induit en erreur par son représentant. «Nous démentons avec la plus grande vigueur les accusations de M. Bouakouir, qui n'est pourtant pas novice en politique», écrit-il dans un communiqué.