La lecture des résultats des élections législatives du 10 mai, fait ressortir un positionnement privilégié de l'alliance présidentielle représentée par le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) au sein de la future Assemblée populaire nationale (APN). Certes, le FLN en tête des suffrages exprimés (220 sièges), distance le RND, classé second avec 68 sièges. Une simple addition du nombre de sièges remportés par ces deux formations politiques, révèle que les députés issus de ces partis, vont occuper 288 sièges sur un total de 462, ce qui représente une confortable majorité au sein de l'institution parlementaire. Le FLN et le RND qui sont demeurés membres de l'alliance présidentielle, malgré le retrait du MSP, quelques mois avant le déroulement des élections législatives, sont, de fait, les principaux bénéficiaires des résultats de cette échéance électorale. Les observateurs s'interrogent d'ores et déjà sur la "puissance" de cette alliance qui repose désormais sur les deux piliers que sont le FLN et le RND, confortés par leurs résultats électoraux. Ces deux partis devraient renforcer davantage leur poids sur l'échiquier politique national en plaçant des hommes et des femmes issus de leur camp à la tête des principaux ministères du prochain gouvernement, soutiennent-ils. La question de la future composition de l'Exécutif constitue inévitablement le centre d'intérêt des analystes et autres commentateurs de la presse nationale et internationale, étant une "conséquence immédiate" de ces élections. Les uns et les autres, sitôt les résultats des législatives suffisamment et finement analysés, vont se pencher sur la configuration du nouveau gouvernement. Dans tous les cas de figure et quels que soient les scénarii imaginés, il est une certitude : le FLN et le RND, tant qu'ils demeurent au sein de l'Alliance présidentielle, bénéficieront d'une large représentativité au sein du prochain exécutif, soutiennent les observateurs.