L'Euro, c'est 16 équipes de 23 joueurs, soit 368 footballeurs. Entre revanchards, stars attendues et espoirs à découvrir, en voici un échantillon en forme d'équipe-type des joueurs à suivre. . Gardien: Joe Hart (ENG) Et si l'Angleterre avait enfin un gardien? On se souvient de la boulette de Robert Green face à l'Algérie au Mondial-2010, qui rappelait la récurrente faiblesse des portiers anglais. Avec celui de Manchester City, l'Angleterre semble tenir un spécialiste fiable. Problème: le reste de l'équipe est décimé. . Latéral gauche: Jordi Alba (ESP) Excellent avec Valence, le jeune (23 ans) Jordi Alba devrait être titulaire avec la "Roja". Rapide et à l'aise techniquement, cet ancien ailier au tout petit gabarit (1,65m) est suivi par Barcelone, compte tenu des doutes quant à la suite de la carrière d'Eric Abidal. . Défenseur central: Philippe Mexès (FRA) Le défenseur de l'AC Milan joue gros. Sa carrière en Bleu a été chaotique, mais Laurent Blanc en a pourtant fait son patron de défense dès sa prise de fonction. Depuis, il forme avec Adil Rami une charnière qui n'a pas toujours été sécurisante et sa saison milanaise a été contrastée. . Défenseur central: Giorgio Chiellini (ITA) Il est avec Buffon et Pirlo l'un des rares pôles de stabilité d'une squadra ballottée par le Calcioscommesse. Avec 50 sélections, le défenseur de la "Juve" est aussi derrière Pirlo et De Rossi le plus expérimenté des joueurs de champ italiens. Et il n'était pas du naufrage contre la Russie le 1er juin (3-0). . Latéral droit: Theodor Gebreselassie (CZE) Gebreselassie footballeur? Et Tchèque? Oui, Theodor Gebreselassie. De père éthiopien et de mère tchèque, le défenseur du Slovan Liberec est devenu en 2007 le premier joueur noir à porter le maillot de la République Tchèque. Capable aussi de jouer milieu droit, il devrait être titulaire à l'Euro. . Milieu défensif: Bastian Schweinsteiger (GER) "Notre trio en milieu de terrain avec Özil, Khedira et Schweinsteiger est le meilleur au monde", a estimé l'ancien sélectionneur allemand Berti Vogts. Difficile de lui donner tort. Au sein de ce trio comme avec le Bayern, "Schweini" a pris une dimension considérable. Battu en finale de la Ligue des champions, il veut enfin gagner avec une Mannschaft qui tourne autour des trophées depuis 2006. . Milieu défensif: Anatoli Tymoshchuk (UKR) Shevchenko souffre trop du dos pour être le moteur de l'Ukraine. Alors, Tymoshchuk sera certainement l'âme de la sélection du pays-hôte. Capitaine aux 116 capes, le milieu de terrain du Bayern a les épaules assez larges pour endosser cette responsabilité. . Milieu offensif gauche: Cristiano Ronaldo (POR) Objectif Ballon d'Or. Messi n'a gagné que la Coupe du Roi et il y a une ouverture pour le Portugais. Champion d'Espagne mais privé de C1 avec le Real, Ronaldo est obligé de briller en Pologne et en Ukraine. S'il continue à marquer (46 buts en Liga !) et que la Selecçao va loin, lui sera tout près. . Milieu offensif: Andrei Arshavin (RUS) L'Euro va-t-il le réveiller? En 2008, il avait été époustouflant, amenant la Russie en demi-finale. Transféré à Arsenal début 2009, il a décliné jusqu'à exaspérer les fans des Gunners par sa nonchalance et être prêté au Zenit. Mais sous le maillot russe, il reste redoutable. . Milieu offensif droit: Arjen Robben (NED) Héros malheureux de la finale de C1 avec le Bayern (il a raté un penalty en prolongation), le Néerlandais veut sa revanche. Finalistes du dernier Mondial, les Oranje seront encore parmi les prétendants si toutes leurs vedettes sont au rendez-vous. Robben en fait partie. . Attaquant Robert Lewandowski (POL) C'est l'atout N.1 de la Pologne. Pur buteur, il a frappé à 22 reprises cette saison en Bundesliga avec Dortmund. Sous le maillot polonais, il a inscrit 14 buts en 40 sélections. Dans un groupe A ouvert, il peut faire la différence pour le pays-hôte. Pour compléter ce tour d'horizon des équipes en lice, on placera sur le banc le gardien vétéran de l'Eire Shay Given (36 ans, 122 sélections), le défenseur danois Daniel Wass, intéressant avec Evian-Thonon (D1 française) , le milieu grec Karagounis, rescapé du sacre de 2004, le délicieux meneur croate Luka Modric et le génial attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic.