Louiza Hanoune a réuni, hier, à Constantine, les militants du Parti des travailleurs dans le cadre d'un regroupement régional tenu au palais de la culture Malek-Haddad. Les représentants de 15 wilayas, notamment Khenchela, Tizi Ouzou, Souk Ahras, Skikda, Annaba, Guelma, El Tarf et Constantine, ont fêté le 22e anniversaire de la constitution du parti. La secrétaire générale du Parti des travailleurs a dénoncé à cette occasion «la fraude survenue lors des élections législatives du 10 mai 2012» et a précisé que «cette APN est dépourvue de toute légitimité». «C'est une Assemblée croupion», estime-te-elle. Ajoutant que «les dernières élections démontrent l'échec des réformes prônées par le président de la République». «Le processus de déliquescence s'est enclenché, notamment, avec l'arrivée à l'APN des barons de l'argent sale», critique-t-elle, et «l'actuelle Assemblée n'a aucune crédibilité car la volonté du peuple n'a pas été respectée». Sur un autre registre, Mme Hanoune a affirmé que «les pays occidentaux veulent influer sur la future loi de finances complémentaire 2012». Elle n'a pas omis de s'exprimer également sur l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. La secrétaire générale du PT a mis en cause les accords actuels du gouvernement avec l'Union européenne et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) précisant que «les accords de l'Algérie avec l'étranger ne doivent pas être une affaire de ministres». «Tout accord avec l'étranger doit passer par un référendum. Il n'est pas question de sceller l'avenir du pays par les décisions du ministre du Commerce et autres ministères», revendique-t-elle. «Notre pays est souverain et doit négocier au mieux de ses intérêts sans précipitation», a-t-elle précisé. Pour le PT, l'accord d'association conclu avec l'UE est porteur «de conséquences néfastes pour la production nationale». Pour elle, la solution recherchée doit impérativement se baser sur trois axes : «la bonne prise en charge des problèmes sociaux des citoyens, l'adoption de politiques économiques efficientes et le parachèvement du processus de paix et de réconciliation nationale».