La Ligue arabe a condamné le film offensant l'islam et le prophète (QSSSL), le qualifiant de «provocateur et de criminel». Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue, Ahmed Benhalli, ce film condamnable et provocateur que les Coptes comptent projeter aux Etats-Unis à l'occasion de l'anniversaire des attaques du 11 septembre a été condamné par les chrétiens, voire par l'Eglise et dénoncé par les religieux du monde arabe et du monde entier. Il a rappelé que la Ligue arabe estime que le respect des symboles religieux est un principe primordial consacré par les Nations unies et souligné la nécessité de poursuivre les responsables de ces comportements «provocateurs et criminels». De son côté, le mufti d'Egypte Ali Gomaa a condamné dans un communiqué ce film qui n'a rien à voir avec la liberté d'expression. Le Vatican a condamné mercredi les offenses injustifiées et les provocations contre les musulmans, tout en jugeant la violence inacceptable, dans une allusion claire à l'attentat perpétré en Libye après la diffusion d'un film jugé insultant envers l'islam. Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a déploré également dans un communiqué les résultats tragiques causés par ces offenses, tout en condamnant une violence tout à fait inacceptable après que l'ambassadeur américain en Libye ait été tué dans un attentat à Benghazi. «Le respect profond pour les croyances, les textes, les grands personnages et les symboles des diverses religions est une condition essentielle à la coexistence pacifique des peuples», ajoute-t-il, déplorant «les conséquences gravissimes des offenses injustifiées et des provocations à la sensibilité des croyants musulmans». L'Iran qualifie le film d'acte «ignoble» L'Iran a dénoncé de son côté le film américain jugé insultant pour l'islam, en le qualifiant d'acte «ignoble». «La République islamique d'Iran condamne fermement l'insulte (...) à l'islam et compatit avec la nation islamique (...) blessée», a affirmé dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast. M. Mehmanparast a souligné que le «silence systématique et continu du gouvernement américain face à ce type d'actes ignobles (...) est la raison centrale de la poursuite de ces actes».