Une unité des garde-côtes, qui patrouillait au large d'Oran, a sauvé dans la nuit de samedi à dimanche 29 candidats à l'émigration clandestine, dont 9 femmes et un enfant de 8 ans, tous originaires de l'Afrique subsaharienne, avons-nous appris de sources sûres. Ces clandestins, âgés en majorité entre 20 et 30 ans, avaient embarqué à partir d'une plage isolée d'Aïn El-Turck. Ils s'étaient entassé sur une embarcation qui a subi une avarie alors qu'elle se dirigeait vers les côtes espagnoles, ont indiqué les mêmes sources. Originaires du Mali, de Côte d'Ivoire et de Guinée, nos sources n'ont pas précisé par quel moyen ils se sont retrouvés à Oran pour tenter la traversée de la Méditerranée en direction de l'Espagne. Il y a lieu de souligner que la capitale de l'Ouest fait face depuis le mois de Ramadhan dernier à une vague de clandestins subsahariens, originaires du nord du Mali et du Niger, selon les déclarations de certains que nous avons pu aborder. Maintes fois déplacés vers des sites extra muros, ils ont toujours réinvesti le centre-ville où ils s'adonnent à la mendicité. Par ailleurs, un groupe de 9 candidats à l'émigration clandestine a été intercepté, hier, aux environs de minuit, au large de Ghazaouet, alors qu'il tentait de traverser la mer à bord d'une embarcation pneumatique, a-t-on appris auprès des services des gardes-côtes du port de la ville. Agés entre 20 et 28 ans, ces harraga, originaires de la wilaya de Tlemcen, ont été interceptés à environ 45 miles marins au nord de la plage de Ghazaouet par une unité des gardes-côtes en patrouille de routine, a précisé la même source. Ils ont été soumis à une visite médicale d'usage avant d'être présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet, ont indiqué les mêmes sources.