Lorsqu'il fait très froid, le corps augmente par tous les moyens sa production de chaleur pour maintenir une température corporelle adéquate. En plus des frissons (reflet de l'activité musculaire), et d'une augmentation générale du métabolisme, on observe une vasoconstriction cutanée (diminution de la circulation du sang à la surface de la peau) et une augmentation du rythme cardiaque. C'est ainsi qu'une période de grand froid est susceptible d'aggraver certaines maladies préexistantes, notamment cardiovasculaires et respiratoires, parallèlement au risque d'accidents aigus comme l'hypothermie et les engelures. Certains médicaments modifient nos défenses contre le froid De la même façon, la prise de certains médicaments par grand froid peut provoquer ou aggraver des symptômes liés au froid. Par exemple, certains médicaments qui agissent sur le système nerveux central peuvent empêcher celui-ci de déclencher les frissons ou la diminution de la circulation sanguine à la surface de la peau. Autrement dit, certains médicaments peuvent contrer l'organisme dans sa réaction contre le froid. C'est le cas par exemple de certains traitements contre l'hypertension ou l'angine de poitrine, mais aussi des antiépileptiques, neuroleptiques et des médicaments qui agissent sur la vigilance. Quelles sont les personnes les plus à risque ? -Les personnes âgées et à l'opposé les très jeunes enfants (0 à 2 ans). -Les personnes atteintes d'une maladie, en particulier cardiaque ou respiratoire, dont l'asthme, d'une hypothyroïdie, d'une maladie neuropsychiatrique, d'une infection respiratoire. -Les sujets atteints de séquelles d'un accident vasculaire cérébral, d'un traumatisme cérébral, d'une paralysie majeure… -Les personnes mal-nourries