Suite au dépôt d'une plateforme de revendications qui n'a pas été prise en charge le 15 mars dernier, les corps communs affiliés à l'UGTA ont déposé un préavis de grève nationale de trois jours. Cette dernière a débuté avant-hier. Après plusieurs réunions avec le secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la santé et après avoir regretté l'absence de réaction de la part du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, les corps communs ont organisé hier un sit-in au Centre hospitalo-universitaire Lamine-Debaghine de Bab El Oued (ex-Maillot). Le secrétaire général des corps communs, Moussaoui Azzedine, nous a précisé que «cette grève sera reconduite jusqu'à satisfaction effective des revendications des travailleurs». Ces derniers s'arrêtent sur les points suivants : la révision de la grille des primes et indemnités, la transformation de plusieurs contrats en contrats à durée indéterminée (CDI), la réinsertion des corps communs et des professionnels de la santé, la généralisation de la prime de contagion à tous les travailleurs sans exception à une valeur de 10.000 DA, la révision du statut des corps communs et professionnels de la santé, la révision de la prime du panier et de transport, la révision de la prime de responsabilité concernant les chefs d'ateliers et les corps administratifs, l'augmentation de la prime de rendement, la révision de la prime de documentation à une valeur de 3000 DA, et enfin une demande relative à l'urgence de la parution des textes réglementaires fondateurs des structures de santé dans la nouvelle carte sanitaire du pays. Les corps communs de la santé sont composés de 16 000 travailleurs, entre autres le corps technique, les travailleurs des administrations, les pré-emplois et les ouvriers professionnels.