Les travailleurs de l'Entreprise de réparation navale (Erenav) de Béjaïa ont procédé, hier, à la fermeture de la route dite de «l'arrière-port», au centre-ville de Béjaïa, pour protester contre le licenciement de trois de leurs collègues (des syndicalistes) et dénoncer les atteintes à la liberté syndicale. Ces trois syndicalistes viennent de payer la forte mobilisation lors de la précédente grève qui a paralysé l'entreprise. Pour rappel, ces employés ont, au mois d'avril dernier, fermé l'accès au port de Béjaïa pour réclamer des autorités locales la satisfaction de leur plate-forme de revendications qui remonte à 2011. Parmi ces revendications phares soulevées par les ouvriers de l'Erenav-Urnab de Béjaïa, on cite «des augmentations salariales, l'intégration des contractuels, le paiement des heures supplémentaires, le renouvellement de l'outil principal de mise à sec et de mise à flot au sein de cette entreprise».