L'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) compte se lancer dans la construction de navires à la faveur d'un plan de développement (2012-2017) doté d'une enveloppe de près de 24 milliards de DA, a indiqué lundi un responsable de l'entreprise. L'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) compte se lancer dans la construction de navires à la faveur d'un plan de développement (2012-2017) doté d'une enveloppe de près de 24 milliards de DA, a indiqué lundi un responsable de l'entreprise. Le plan de développement de la seule entreprise publique de réparation navale en Algérie porte notamment sur le lancement de la construction de navires sur trois sites à Alger, Djen Djen (Jijel) et Arzew (Oran), a précisé M. Ali Sali, directeur général adjoint à l'Erenav, dans un entretien à l'APS. Selon ce gestionnaire, l'entreprise n'est pas spécialisée dans ce domaine et ses seules réalisations se limitent à la construction de deux plate-formes flottantes dites "pontons plats", servant d'écarteurs pour l'accostage de navires de gros tonnage. Néanmoins, elle pourrait réaliser, dans une première étape, avec l'apport technique d'un partenaire étranger de nombreux types de navires de qualité dans des délais raisonnables, a assuré M. Sali. L'objectif de l'Erenav à moyen terme est de construire des pilotines (petits bateaux qui conduisent le pilote à bord d'un navire) de 12 à 15 mètres, des canots d'amarrage de 8 à 12 m, des remorqueurs de 16 à 19 m et des barges de 25 à 30 m pour les besoins des ports algériens, a-t-il ajouté. L'entreprise pourrait réaliser notamment des pontons de 25 à 40 m et des dragues de 15 à 30 m pour les compagnies de travaux maritimes et de dragage, et construire des vedettes rapides de 15 à 20 mètres (petits bateaux à moteur) pour la Marine nationale, les gardes-côtes, et les Douanes, a-t-il avancé. Le plan de modernisation de l'Erenav prévoit aussi la création de nouveaux chantiers de réparation navale notamment à Annaba, Arzew et Djen Djen et la modernisation de cette activité sur les trois sites existants d'Alger, de Bejaia et d'Oran, a-t-il encore ajouté. Ce programme de six ans prévoit, entre autres mesures, le lancement de la réparation navale pour les navires de pêche dans les ports de Ghazaouet (Tlemcen) de Mostaganem, de Bouzedjar (Ain Temouchent), d'Oran, de Sidi Lakhdar (Mostaganem), de Bouharoun (Tipaza), d'Azeffoun (Tizi-Ouzou), de Zemmouri (Boumerdès), de Jijel, de Boudis (Jijel), de Collo et de Stora (Skikda), d'Annaba et d'El Kala (El Tarf). L'entreprise envisage, d'autre part, le développement de travaux terrestres comme la réparation de conteneurs pour le compte des opérateurs nationaux et étrangers installés en Algérie, la maintenance de moteurs électriques notamment pour le compte de Sonelgaz et Sonatrach et de moteurs diesel et de groupes électrogènes des installations industrielles, a indiqué M. Sali. Pour réaliser ces projets, l'Erenav devrait se doter de nouveaux moyens de mise à sec à savoir quatre docks flottants de 2.000 tonnes à Oran, de 8.000 tonnes à Alger et Arzew et de 12.000 tonnes à Annaba. Il est prévu également l'achat de deux rouliers (équipements qui permettent de mettre à sec des bateaux pour entretien) d'une capacité de 800 et de 1.000 tonnes à Skikda et à Djen Djen et de cinq autres de 500 tonnes pour les ports de pêche. Pour ce qui est des équipements de manutention, l'Erenav va acquérir deux grues fixes à Alger, 15 grues mobiles et 16 chariots élévateurs. La création d'ateliers de mécanique, d'électricité et l'ouverture d'autres ateliers figurent également parmi les projets prévus dans ce plan de modernisation. Pour réussir ce plan, l'importance sera accordée à la formation, la mise à niveau et le recyclage du personnel existant, actuellement au nombre de 920, ainsi que le personnel à recruter pour les nouvelles unités. Le développement des activités de réparation et de construction navale permettra la création de plus de 1.700 emplois directs et près de 7.000 emplois indirects notamment dans les activités de la sous-traitance, la maintenance, la manutention et le transport. A la faveur de ce plan de relance, l'entreprise ambitionne de porter sa part de marché dans la réparation navale de 12 % à 28 % et atteindre une part de marché de 10% dans la construction navale, selon M. Sali. Ainsi son chiffre d'affaires passerait de 2 milliards DA actuellement à 8 milliards DA d'ici 2017, a-t-il encore ajouté. L'Erenav est constituée de trois unités de production ou chantiers navals à savoir le chantier d'Alger (URNAL), celui de Bejaia (URNAB) et celui d'Oran (URNO) et d'un siège assurant des prestations de conseils et de suivi d'interventions à l'étranger, basé à Alger. Les trois chantiers navals offrent des services qui vont de la petite intervention comme les travaux de chaudronnerie légère à la conduite de travaux lourds, à caractère industriel comme les transformations de navires ou la réparation de navires de plaisance et l'ingénierie navale (études, conseil, assistance). Les principaux clients de l'Erenav sont, entre autres, la Marine nationale, l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), les entreprises portuaires de Annaba, de Skikda, de Djen Djen, de Bejaia, d'Arzew, d'Oran et d'Alger ainsi que Naftal. L'Erenav assainie financièrement Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a pris dernièrement une série de mesures pour assainir financièrement et accompagner le plan de développement de l'entreprise nationale de réparation navale (Erenav). Ces mesures prises par le CPE, en juin dernier, comprennent des décisions pour redresser financièrement la seule entreprise publique activant dans la réparation navale et d'autres pour financer le plan de développement de l'Erenav qui ambitionne de se lancer dans la construction navale. Le CPE a décidé à cet effet le rachat par le Trésor Public de 1,98 milliard de DA représentant le découvert bancaire de cette entreprise ainsi que l'annulation par le ministère des Finances de ses dettes fiscales d'un montant de 310 millions DA, précise la même source. Le conseil a aussi décidé d'accorder un crédit bancaire de 400 millions de DA destiné au règlement des dettes parafiscales de l'entreprise. Ce financement sera octroyé sur une durée de 10 ans, avec un différé de paiement de cinq ans et un taux d'intérêt de 3,5% dont la bonification durant la période de différé de paiement sera prise en charge par le Trésor public. Au plan du financement du développement de l'Erenav, l'Etat a décidé l'octroi d'un crédit à long terme de 17,6 milliards de DA pour financer l'investissement et un deuxième crédit bancaire de 4,35 milliards DA pour la création de nouveaux ateliers et l'achat des équipements de production et de manutention. L'Etat a aussi accepté d'attribuer des financements bancaires de près d'un milliard de DA pour la formation et de 300 millions de DA pour la mise à niveau de l'entreprise en matière de sécurité industrielle. Le plan de développement de la seule entreprise publique de réparation navale en Algérie porte notamment sur le lancement de la construction de navires sur trois sites à Alger, Djen Djen (Jijel) et Arzew (Oran), a précisé M. Ali Sali, directeur général adjoint à l'Erenav, dans un entretien à l'APS. Selon ce gestionnaire, l'entreprise n'est pas spécialisée dans ce domaine et ses seules réalisations se limitent à la construction de deux plate-formes flottantes dites "pontons plats", servant d'écarteurs pour l'accostage de navires de gros tonnage. Néanmoins, elle pourrait réaliser, dans une première étape, avec l'apport technique d'un partenaire étranger de nombreux types de navires de qualité dans des délais raisonnables, a assuré M. Sali. L'objectif de l'Erenav à moyen terme est de construire des pilotines (petits bateaux qui conduisent le pilote à bord d'un navire) de 12 à 15 mètres, des canots d'amarrage de 8 à 12 m, des remorqueurs de 16 à 19 m et des barges de 25 à 30 m pour les besoins des ports algériens, a-t-il ajouté. L'entreprise pourrait réaliser notamment des pontons de 25 à 40 m et des dragues de 15 à 30 m pour les compagnies de travaux maritimes et de dragage, et construire des vedettes rapides de 15 à 20 mètres (petits bateaux à moteur) pour la Marine nationale, les gardes-côtes, et les Douanes, a-t-il avancé. Le plan de modernisation de l'Erenav prévoit aussi la création de nouveaux chantiers de réparation navale notamment à Annaba, Arzew et Djen Djen et la modernisation de cette activité sur les trois sites existants d'Alger, de Bejaia et d'Oran, a-t-il encore ajouté. Ce programme de six ans prévoit, entre autres mesures, le lancement de la réparation navale pour les navires de pêche dans les ports de Ghazaouet (Tlemcen) de Mostaganem, de Bouzedjar (Ain Temouchent), d'Oran, de Sidi Lakhdar (Mostaganem), de Bouharoun (Tipaza), d'Azeffoun (Tizi-Ouzou), de Zemmouri (Boumerdès), de Jijel, de Boudis (Jijel), de Collo et de Stora (Skikda), d'Annaba et d'El Kala (El Tarf). L'entreprise envisage, d'autre part, le développement de travaux terrestres comme la réparation de conteneurs pour le compte des opérateurs nationaux et étrangers installés en Algérie, la maintenance de moteurs électriques notamment pour le compte de Sonelgaz et Sonatrach et de moteurs diesel et de groupes électrogènes des installations industrielles, a indiqué M. Sali. Pour réaliser ces projets, l'Erenav devrait se doter de nouveaux moyens de mise à sec à savoir quatre docks flottants de 2.000 tonnes à Oran, de 8.000 tonnes à Alger et Arzew et de 12.000 tonnes à Annaba. Il est prévu également l'achat de deux rouliers (équipements qui permettent de mettre à sec des bateaux pour entretien) d'une capacité de 800 et de 1.000 tonnes à Skikda et à Djen Djen et de cinq autres de 500 tonnes pour les ports de pêche. Pour ce qui est des équipements de manutention, l'Erenav va acquérir deux grues fixes à Alger, 15 grues mobiles et 16 chariots élévateurs. La création d'ateliers de mécanique, d'électricité et l'ouverture d'autres ateliers figurent également parmi les projets prévus dans ce plan de modernisation. Pour réussir ce plan, l'importance sera accordée à la formation, la mise à niveau et le recyclage du personnel existant, actuellement au nombre de 920, ainsi que le personnel à recruter pour les nouvelles unités. Le développement des activités de réparation et de construction navale permettra la création de plus de 1.700 emplois directs et près de 7.000 emplois indirects notamment dans les activités de la sous-traitance, la maintenance, la manutention et le transport. A la faveur de ce plan de relance, l'entreprise ambitionne de porter sa part de marché dans la réparation navale de 12 % à 28 % et atteindre une part de marché de 10% dans la construction navale, selon M. Sali. Ainsi son chiffre d'affaires passerait de 2 milliards DA actuellement à 8 milliards DA d'ici 2017, a-t-il encore ajouté. L'Erenav est constituée de trois unités de production ou chantiers navals à savoir le chantier d'Alger (URNAL), celui de Bejaia (URNAB) et celui d'Oran (URNO) et d'un siège assurant des prestations de conseils et de suivi d'interventions à l'étranger, basé à Alger. Les trois chantiers navals offrent des services qui vont de la petite intervention comme les travaux de chaudronnerie légère à la conduite de travaux lourds, à caractère industriel comme les transformations de navires ou la réparation de navires de plaisance et l'ingénierie navale (études, conseil, assistance). Les principaux clients de l'Erenav sont, entre autres, la Marine nationale, l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), les entreprises portuaires de Annaba, de Skikda, de Djen Djen, de Bejaia, d'Arzew, d'Oran et d'Alger ainsi que Naftal. L'Erenav assainie financièrement Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a pris dernièrement une série de mesures pour assainir financièrement et accompagner le plan de développement de l'entreprise nationale de réparation navale (Erenav). Ces mesures prises par le CPE, en juin dernier, comprennent des décisions pour redresser financièrement la seule entreprise publique activant dans la réparation navale et d'autres pour financer le plan de développement de l'Erenav qui ambitionne de se lancer dans la construction navale. Le CPE a décidé à cet effet le rachat par le Trésor Public de 1,98 milliard de DA représentant le découvert bancaire de cette entreprise ainsi que l'annulation par le ministère des Finances de ses dettes fiscales d'un montant de 310 millions DA, précise la même source. Le conseil a aussi décidé d'accorder un crédit bancaire de 400 millions de DA destiné au règlement des dettes parafiscales de l'entreprise. Ce financement sera octroyé sur une durée de 10 ans, avec un différé de paiement de cinq ans et un taux d'intérêt de 3,5% dont la bonification durant la période de différé de paiement sera prise en charge par le Trésor public. Au plan du financement du développement de l'Erenav, l'Etat a décidé l'octroi d'un crédit à long terme de 17,6 milliards de DA pour financer l'investissement et un deuxième crédit bancaire de 4,35 milliards DA pour la création de nouveaux ateliers et l'achat des équipements de production et de manutention. L'Etat a aussi accepté d'attribuer des financements bancaires de près d'un milliard de DA pour la formation et de 300 millions de DA pour la mise à niveau de l'entreprise en matière de sécurité industrielle.