Les souscripteurs de 2001 au programme de logements location-vente de l'Agence pour l'amélioration et du développement du logement (AADL) n'écartent pas l'organisation d'un sit-in le 21 janvier prochain, a-t-on appris auprès de l'un des animateurs du mouvement revendicatif des souscripteurs. Il a ajouté que cette décision a été prise par les souscripteurs suite à la dernière réunion tenue avec le directeur général de l'agence, Lyes Benidir, qui leur a annoncé que le site internet, en cours de préparation pour commencer à convoquer les souscripteurs afin d'actualiser leurs dossiers, sera prêt au cours des dix premiers jours de janvier 2013. «Nous allons attendre jusqu'à cette date. Une fois ce délai dépassé, nous comptons réagir en organisant un nouveau sit-in au niveau de la direction générale de l'agence de Saïd Hamdine (Bir Mourad Rais-Alger).» Lors de la rencontre avec la presse, organisée durant la semaine dernière, Lyes Benidir avait annoncé qu'un site Internet est en cours de création et sera utilisé pour convoquer les souscripteurs afin d'actualiser leurs dossiers. Cependant, Lyes Benidir n'a pas donné de date exacte pour son lancement, expliquant que l'opération nécessiterait encore du temps et a avancé comme délai fin mars prochain. L'objectif visé par la création de ce site est de permettre une meilleure gestion du flux des citoyens, avait-t-il expliqué, car l'AADL ne peut pas recevoir des milliers de souscripteurs en un seul jour. Cependant, les souscripteurs réclament au directeur général qui a déclaré être le seul porte-parole de l'agence d'engager une réelle stratégie de communication pour les rassurer et leur fournir des informations exactes. A titre d'exemple, ils souhaitent être informés au sujet des méthodes d'évaluation des dossiers et les critères retenus pour classer les souscripteurs afin de garantir la transparence dans le traitement des dossiers. L'absence de date précise au sujet du lancement du site internet, notamment, constitue «un point de discorde» avec l'administration de l'AADL, a-t-il relevé, ajoutant qu'ils réclament «la définition des critères de classement des dossiers des souscripteurs éligibles». «Nous voulons savoir à qui sera donnée la priorité», a-t-il insisté. Car, selon lui, sans un «référentiel clair», l'octroi des logements risque d'être entaché d'irrégularités. En réclamant la transparence à la direction de l'AADL, le même animateur du mouvement a affirmé qu'aucune association ne les représente et ne peut se prononcer en leurs noms. Des bénévoles ont créé un site internet pour assurer uniquement l'information aux postulants, a-t-il conclu.