L'opération de changement de pelouse du terrain du stade Omar-Hammadi de Bologhine est en cours. Elle a commencé jeudi alors qu'elle aurait débuter le samedi précédent. Ce retard s'explique par le «niet» opposé par le président de l'APC de Bologhine, propriétaire du stade en question, qui a conditionné le démarrage des travaux à la révision du contrat de concession donnant à l'USM Alger le droit de gérer cette infrastructure sportive. Il a, pour cela, fait savoir qu'il souhaitait d'abord voir le patron du club algérois, M. Ali Haddad. Jeudi matin, les engins appartenant à l'entreprise chargée de renouveler la pelouse ont pu accéder au terrain et on commencé à décaper le gazon qui était en place. Quelques heures plus tard, les travaux ont été interrompus suite, dit-on, à une nouvelle intervention du président de l'APC de Bologhine. Ils ont pu reprendre dans l'après-midi, certainement après qu'un deal ait été trouvé avec ce président qui ne remarquait, peut-être pas, qu'en agissant de la sorte, ce n'est pas seulement l'USMA qu'il sanctionnait mais tous les clubs de sa commune pour qui chaque jour de retard pris par le chantier est un handicap de plus qu'il va leur falloir prendre en charge sur le plan technique. Toujours est-il que jeudi les ouvriers ont «bossé» jusqu'à 21h et vendredi matin ils étaient de nouveau sur le terrain pour enlever le gazon en place. Comme on l'a dit dans notre édition de mercredi dernier, l'entrepreneur qui a obtenu, de la part de la DJS d'Alger, ce marché, a promis que la nouvelle pelouse serait livrée dans les délais prescrits et que l'USMA pourra recevoir le MC El Eulma le 19 janvier prochain lors de la seconde journée de la phase retour du championnat de Ligue 1. Ce que l'on souhaite c'est que le travail soit bien fait et que la nouvelle pelouse obéisse aux normes de la Fifa en matière de gazon synthétique. On rappellera que le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, avait, lors d'une conférence de presse, été, particulièrement critique envers les entrepreneurs qui s'occupent de la pose des pelouses en gazon synthétique en Algérie. «Ce sont des produits de mauvaise qualité, avait-il déclaré, et réalisés selon une méthode que ne reconnaît pas la Fifa en ce sens qu'il y a une couche de gomme qui vient juste en dessous de la surface extérieure qu'on n'installe pas chez nous. C'est pour quoi, ces pelouses ne tiennent pas le coup et que les joueurs subissent de nombreuses blessures musculaires.» Il s'agit tout de même de l'avis du patron du football algérien, qui est de surcroît membre des comités exécutifs de la Fifa et de la CAF. Il avait déploré le fait que sa Fédération ne soit pas consultée par les DJS lorsqu'elles envisagent de changer les pelouses des stades de football.