Une jeune femme âgé de 28 ans est décédée jeudi soir, vers 20h30, à la clinique de gynéco-obstétrique S'Bihi-Tassadit de la ville de Tizi Ouzou. La victime a rendu l'âme juste après son accouchement. La cause de cette mort tragique est due à un arrêt cardiaque, selon une source hospitalière. La patiente, qui est à son premier accouchement, a été évacuée de Tigzirt. Elle est du village Taksebt, commune d'Iflissen, 50 km au nord de la ville de Tizi Ouzou. Le nouveau-né, une fille, se porte bien et a été sauvé, ajoute notre source. Il est à signaler que c'est la quatrième femme qui décède au moment de l'accouchement dans cet établissement hospitalier en l'espace d'un mois. Trois jeunes femmes ont trouvé la mort le 31 décembre 2012 à la clinique S'Bihi-Tassadit. Les parents des victimes avaient crié au scandale. Ils jugeaient que les trois femmes n'ont pas été prises en charge convenablement par le service médical. Des accusations que les responsables de la clinique ont rejetées en bloc. Un des responsables a affirmé que les trois victimes ont été prises en charge convenablement et «il existe des institutions compétentes pour faire un travail d'investigation et relever les lacunes, si lacunes il y a». Le P/APW de Tizi Ouzou, Hocine Haroun, s'est rendu, suite à ce drame, à la clinique S'Bihi. Il a rassuré qu'une nouvelle clinique sera réalisée tout prochainement à Oued Fali. Une autre femme, qui a accouché d'un mort-né à la polyclinique de la ville de Tigzirt, rappelons-le, a trouvé la mort au cours de son transfert au CHU de Tizi Ouzou, le mois de décembre 2012. Les membres de la famille de la victime avaient porté plainte contre le personnel médical de la clinique de Tigzirt pour «négligences». Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour éclaircir les circonstances de ce drame qui a fait plonger toute la région de Tigzirt dans la consternation. Un mouvement de protestation populaire a suivi la mort de la jeune femme.