Un expert consultant auprès du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé, lundi à Constantine, à "œuvrer pour une éducation des enfants scolarisés aux grands risques accidentels ou naturels pouvant survenir à tout moment". Supervisant une rencontre de wilaya, de trois jours ouverte au lycée des sœurs Saâdane, M. Ahcène Mimi a notamment exhorté les directeurs d'établissements, les inspecteurs de l'éducation et les enseignants des différents cycles de l'enseignement à "déployer tous les efforts pour instaurer une véritable culture du risque en milieu scolaire". L'information, la sensibilisation et la formation constituent les trois conditions essentielles pour palier à tous risques de choc, de panique ou de traumatisme pouvant "conduire au pire" lors de l'apparition inattendue d'un danger ou d'un risque majeur comme un cataclysme, une inondation, un éboulement, un tremblement de terre ou un incendie de forêt, a-t-il affirmé. "Des scénarios d'application et des mécanismes doivent être élaborés et prêts à être opérationnels avec l'appui d'autres partenaires, notamment la Protection civile", a relevé M. Mimi. Il a précisé, dans ce contexte, que le cycle de formation prévu conformément à la loi du 25 décembre 2004 relative aux grands risques en milieu scolaire, a été lancé en octobre dernier et cible 16 wilayas pilotes dont celle de Constantine. L'objectif est de parvenir, après le 30 mars prochain, date de son achèvement, à trouver les mécanismes et les moyens à mettre en œuvre pour généraliser cette opération sur l'ensemble des structures de l'éducation du territoire national, a affirmé l'expert de l'UNICEF.