Le phénomène de suicide a pris désormais des proportions alarmantes à travers la wilaya de Aïn Defla où 14 cas et 24 tentatives ont été enregistrés durant l'année 2012, contre 11 décès et autant de tentatives en 2011, selon la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. Les deux derniers cas de suicide remontent aux mois de décembre et de septembre derniers lors desquels un septuagénaire et un collégien se sont donné la mort par pendaison, respectivement à El Attaf et Khemis Miliana, selon le bilan annuel de la Protection civile qui fait état de 153 accidents de la circulations dans lesquels 66 personnes ont trouvé la mort et 1807 autres été blessées, soit une moyenne de 3,43 accidents par jour. D'autre part, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir à 16 reprises dans des cas de noyade au cours desquels 14 personnes ont rendu l'âme dont une femme qui s'est fait s'est piéger dans un puits dans la commune de Bourached. Parmi les 13 autres noyés, 4 ont été dans les barrages de la wilaya et les retenues collinaires durant la saison estivale. Toutefois, deux personnes ont été sauvées in extremis par les éléments de la protection civile. 12 interventions ont eu lieu dans la wilaya durant la saison hivernale dans des cas d'asphyxie au monoxyde de carbone contre 33 en 2011. On déplore la mort d'une seule personne au chef lieu de wilaya contre 3 cas en 2011. Pour l'année en cours, une victime, un octogénaire, a été signalée le mois dernier dans la commune de Zeddine. Cette baisse sensible est liée notamment à la grande sensibilisation menée par la Protection civile au niveau des zones reculées de la wilaya, notamment à Bathia, Mayenne, Tarek Benzaid, Berbouche et Belaas. Concernant les feux de forêt et autres incendies graves, les services de la Protection civile ont recensé durant en 2012 pas moins de 2235 interventions, soit 15 fois plus qu'en 2011. Durant l'été dernier, les feux ont dévoré plus de 1171hectares de forêts, 51 931 bottes de foin et 7403 arbres fruitiers, affirme la même source. On déplore une dizaine de sapeurs-pompiers blessés au cours de leurs exercices. Les pertes des terres végétales ont des répercussions sur l'écosystème, sérieusement menacé avec surtout la disparition de certaines espèces animales signalée par des chasseurs de la région comme le lièvre et la perdrix et autres oiseaux des étangs. Selon nos sources, ces dégâts importants jamais égalés sont estimés à plus de 16 milliards de cts, et ont pesé lourdement sur les prix des viandes rouges et blanches à travers la wilaya du Dahra.