Il s'agit de l'hécatombe causée sur les routes, des feux de forêt, des tentatives de suicide ou de suicide, des repêchages de corps dans des barrages, surtout pendant la période estivale, des incendies... En présentant le bilan de ses activités 2012 lors d'un point de presse annuel, le directeur de la Protection civile de la wilaya de Aïn Defla, le lieutenant-colonel Ahmed Hassani, a fait savoir que ses unités ont effectué 15 400 interventions au total durant toute l'année, soit 4959 opérations de plus qu'en 2011. Accompagné des responsables de l'ensemble des unités de la Protection civile de la wilaya, ainsi que du responsable de la communication, le lieutenant Hamdi, l'orateur, n'a pas caché sa grande inquiétude quant à l'escalade que connaît la wilaya, à l'instar des autres régions du pays, notamment en ce qui concerne les accidents de la route et les autres cas qui surviennent inopinément et dont les conséquences restent, toutefois, regrettables, voire dramatiques. “Malgré nos multiples campagnes de sensibilisation qui font intégralement partie de notre programme, et que nous continuons à assumer régulièrement au moyen de différents canaux, l'attention du citoyen vis-à-vis du danger n'a toujours pas atteint sa maturité", lance le lieutenant-colonel avant de passer en revue les étapes de son bilan annuel. Selon toujours le même responsable, qu'il s'agit de l'hécatombe causée sur les routes de l'ensemble de la wilaya, y compris le tronçon autoroutier Est-Ouest (104 km) entre Blida et Chlef, ou des feux de forêt ou céréaliers, des tentatives de suicide ou de suicide, des repêchages de corps dans des barrages, des puits ou des retenues collinaires, surtout pendant la période estivale, des incendies qui se déclarent soit au niveau des établissements industriels ou des particuliers ou des d'évacuation, le nombre de victimes est toujours croissant. “Ce n'est en aucun cas la responsabilité de la Protection civile. Bien au contraire, nous faisons tout afin de porter secours aux victimes et sauver ainsi, à chaque fois, des vies humaines d'un réel danger, parfois dans les conditions les plus délicates et en temps opportun", précise encore le lieutenant-colonel. Revenant sur l'hécatombe enregistrée sur les routes, le directeur de la protection civile explique qu'elles ont eu lieu dans la plupart des cas à El-Hassania, à Boumedfaa, à Djellida, à Tiberkanine, à Zeddine, à Aïn Soltane et à Bourached. D'après lui, ce sont des points noirs pour lesquels les éléments des unités et des postes avancés de la Protection civile sont continuellement sur le qui-vive. “Sur les 1253 interventions enregistrées dans ces endroits suite à des accidents de la route signalés, 66 des passagers ont trouvé la mort et 1807 ont été blessés. Cela est dû principalement à l'excès de vitesse et au non-respect du code de la route. Même en cas d'accident et au moment où nos équipes se trouvent en pleine évacuation des victimes sur les lieux du drame, ou en train de procéder au nettoyage de la chaussée, les autres automobilistes ne les respectent pas de par leur manière de conduire et les empêchent ainsi d'accomplir parfaitement leur mission", indique le directeur de la Protection civile de la wilaya. Celui-ci a également parlé du volet de la formation de secouristes bénévoles au niveau des entreprises, de la formation continue des agents de la Protection civile et aussi du recrutement de nouveaux sapeurs-pompiers à partir de l'école de formation d'Oum El-Bouaghi. “Nous venons de procéder au recrutement de plusieurs agents à partir de cette école qui forme des candidats qui sont originaires de la région de Aïn Defla. Quant à l'école qui se trouve ici, elle forme des candidats qui viennent de différentes wilayas du pays", ajoute-t-il, avant de lancer un appel à tous les citoyens afin d'apporter leur concours et leur assistance en facilitant la tâche aux éléments de la Protection civile au cours de leurs différentes missions. A C