La sentence, prononcée le 3 juin 2012 par le pôle judiciaire spécialisé de Constantine, contre l'ex-wali d'El Tarf Djillali Arar, poursuivi pour «délit d'initié en faveur d'une partie donnée dans la passation de marché public» et de «coalition de fonctionnaire», a été confirmée une nouvelle fois par la cour de constantine jeudi. L'ex-wali a été condamné à 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 dinars et une privation de toute fonction durant 10 ans. Les autres cadres de la wilaya, notamment le DLEP, le directeur de l'éducation, ainsi que deux fournisseurs, ils ont écopé respectivement de 5 ans, 6 mois et 2 ans de prison ferme. Le verdict a été prononcé en vertu des dispositions du code pénal algérien, notamment ses articles 112 et 120 qui condamnent les crimes et délits inscrits sous la section corruption et trafic d'influence. La défense de M. Arar a fait savoir que son client portera l'affaire devant la Cour suprême. Notons que l'ex-wali avait également été jugé dans une autre affaire devant le tribunal d'Oum El Bouaghi. Il a été condamné, en première instance et par contumace à 2 années de prison ferme et à 200 000 dinars d'amende, puis en appel, à 2 années d'emprisonnement avec sursis. Il est à rappeler que l'affaire a été mise au jour par le vice-président de l'APW, un ancien colonel de l'ANP à la retraite, qui a dénoncé ce qui se tissait en appuyant ses écrits adressés aux plus hautes autorités de l'Etat par des documents attestant du sérieux de sa démarche. L'enquête a été confiée à la police, la Gendarmerie nationale et les services de sécurité. Elle confirmera rapidement les faits, impliquant un total de 16 personnes dont l'ancien wali, le directeur de l'éducation et le DLEP, 3 fonctionnaires et 2 fournisseurs.