Le verdict du procès de l'ex-wali d'El Tarf, Djilali Arar, poursuivi pour "délit d'initié en faveur d'une partie donnée dans la passation de marché public" et de "coalition de fonctionnaire", sera connu le 3 juin prochain, a confirmé jeudi une source judiciaire. Selon un magistrat de la cour de Constantine, "ces crimes et délits sont inscrits sous la section +corruption+ et +trafic d'influence+ aux termes des dispositions du code pénal algérien, notamment ses articles 112 et 120. Le même ex-commis de l'Etat avait également été jugé dans une autre affaire, au tribunal d'Oum El Bouaghi, et condamné, en première instance et par contumace, à 2 années de prison ferme et à 200.000 dinars d'amende, puis en appel, à 2 années d'emprisonnement avec sursis. M. Djilali Arar avait adressé, mardi dernier, une mise au point à l'APS dans laquelle il mettait en cause l'objectivité de l'agence qui avait rendu compte, dans une dépêche datée du 20 mai 2012, du déroulement, au tribunal de Ziadia (Constantine), du procès dans lequel étaient également poursuivis 11 personnes (dont M. Arar), entre cadres, entrepreneurs et fournisseurs, sous les chefs d'inculpation de "trafic d'influence", "passation de marchés contraires à la réglementation", "abus de biens sociaux" et "dilapidation de deniers publics". Dans sa mise au point, l'ex-wali d'El Tarf, qui bénéficie de la présomption d'innocence, avait affirmé "de la manière la plus catégorique et la plus solennelle", qu'il n'était poursuivi "ni pour corruption, ni pour dilapidation, ni de passation de marché contraire à la réglementation, ni encore moins d'abus de biens sociaux".