Le corps des paramédicaux a décidé de mener une grève de trois jours à partir du 18 mars. La décision a été prise lors d'une réunion extraordinaire du conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Ce syndicat menace de radicaliser le mouvement en cas de non-satisfaction de ses revendications. Le SAP justifie cette décision par «l'expiration du délai accordé à la tutelle pour la satisfaction de la plateforme de revendications», souligne un communiqué parvenu hier à notre rédaction. Le syndicat considère que la tutelle prend «avec légèreté» l'élaboration des dispositifs réglementaires indispensables dans l'accompagnement de la mise en œuvre effective du statut particulier. Notant que le SAP revendique l'intégration des paramédicaux brevetés conformément à la date du statut et notamment le respect de la clause portant l'extinction de ce corps, la mise en application effective et normalisation des postes supérieurs, définition d'un calendrier de travail pour la mise en œuvre du plan de carrière inexistant, la mise en conformité et revalorisation des indemnités de garde et de risque.