Les contrats de production d'électricité, y compris celui de la centrale de Hadjret Enouss (wilaya de Tipasa), ont été conclus dans «la transparence» et sans l'intervention d'intermédiaires, s'est défendu, jeudi à Alger, le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. En marge de l'ouverture des plis de l'appel d'offres, sur des projets du groupe, M. Bouterfa a affirmé que «tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante. Nous n'avons pas relevé d'interventions d'intermédiaires (dans l'attribution de la centrale de Hadjret Enouss». Sollicité par les journalistes à réagir au sujet du non-respect du code des marchés publics et de présumés avantages accordés à la société canadienne SNC Lavalin, en 2005, pour la réalisation de la centrale de Hadjret Enouss, le premier responsable du groupe Sonelgaz a indiqué que s'il s'avère qu'il y a une quelconque intervention qui entrave la transparence, «nous poursuivrons (en justice) la partie concernée». Cependant, le contrat octroyé à la société canadienne devait faire l'objet d'une enquête judiciaire en 2009 mais depuis cette date aucune information n'a filtré sur ce dossier. Le P-DG de Sonelgaz a tenu à affirmer que «le contrat de SKH (Société Kahraba Hadjret Enouss) a été bien négocié et constitue l'un des meilleurs contrats selon les standards internationaux et je vous défie de me trouver un contrat de même qualité sur le plan international». M. Bouterfa a, toutefois, précisé que Sonelgaz est en contact avec la société canadienne pour vérifier des informations rapportées par la presse sur d'éventuelles intermédiations concernant ce projet. «Nous sommes en train de vérifier, y compris auprès de SNC Lavalin, si un intermédiaire est intervenu sur nos affaires, et si cela sera avéré, nous allons défendre nos intérêts», a-t-il soutenu. A propos des concessions faites à SNC Lavalin, qui aurait bénéficié d'avantages fiscaux, il a tenu à préciser que tous les avantages fiscaux et autres (prix du gaz) liés à l'exploitation de cette installation sont répercutés sur les tarifs d'électricité qu'elle produit et destinée au marché algérien. C'est une pratique courante dans tous les marchés du même type».