L'entraîneur de la sélection algérienne des moins de 20 ans, Jean-Marc Nobilo, a reconnu la défaillance du compartiment offensif des "Jeunes Verts" lors des deux premiers matches du championnat d'Afrique de football des U 20 qui se poursuit à Aïn Temouchent et Oran. Face au Bénin samedi (0-0) puis contre l'Egypte (défaite 1-0) mardi, les attaquants algériens sont restés muets, ce qui explique, selon Nobilo, cette entrée ratée de son équipe dans l'épreuve continentale, au point de se retrouver dos au mur avant la troisième et dernière journée du premier tour. Pourtant, avant le début du rendez-vous continental, le technicien français assurait qu'il disposait de quatre bons attaquants : Bilel Ouali (Reims, France), Thomas Izerghouf (Rennes, France), Zineddine Ferhat (USM Alger) et Zakaria Haddouche (ASO Chlef). Même l'Académie de la fédération algérienne de football (FAF), représentée par 13 joueurs dans ce tournoi, dispose de bons attaquants ayant réussi à faire parler la poudre dans le championnat de division amateur (seniors) dans laquelle elle était engagée cette saison pour préparer le championnat africain. L'entraîneur national s'est senti même dans l'embarras pour composer son trio d'attaque, lui qui ne cesse de répéter être un adepte du jeu offensif, en témoigne sa stratégie de jeu portée vers l'offensif avec la présence à chaque fois de trois attaquants au moins dans son équipe type. Mais jusque là, le secteur offensif est loin de justifier toutes les attentes. Avec zéro but au compteur, il y a de quoi émettre des craintes à 48 heures du match décisif contre le Ghana. Et si lors de la première rencontre Nobilo a mis l'échec des siens sur le dos de la pression, cette fois, il a évoqué le manque de réalisme de ses attaquants pour expliquer leur échec à concrétiser les nombreuses occasions qu'ils ont créés contre les "Jeunes pharaons", notamment en seconde période. De l'avis des spécialistes, seul Ferhat, l'attaquant usmiste, a réussi jusque là, à tirer son épingle de jeu. Haddouche, l'attaquant chélifien, a alterné le bon et moins bon, alors que Ouali et Izerghouf, les deux joueurs émigrés appelés en renfort, ont été complètement effacés au cours des deux premiers matches. Maintenant que les Verts sont dans l'obligation de battre le Ghana pour espérer se qualifier aux demi-finales, les attaquants en particulier sont plus jamais appelés à se réveiller. Un travail psychologique supplémentaire attend l'entraîneur national à deux jours du rendez-vous crucial, maintenant que le doute s'est installé parmi les siens.