La gestion des cimetières pose réellement problème, surtout avec le nombre sans cesse croissant de la mortalité. On compte pratiquement un cimetière par commune. Au total, Skikda en compte 38. Au chef-lieu, on compte deux qui sont encore ouverts. Exceptionnellement, le cimetière d'El Kobia, saturé depuis les années 80, ouvre ses portes pour les enterrements de gens habitant dans la périphérie et pour éviter souvent aux familles des déplacements vers le cimetière de la localité de Zef Zef. Ce dernier frôle, lui aussi, la saturation. Un projet visant son extension, lancé par l'APC de Skikda, pour un montant de 3 milliards de centimes, serait tombé à l'eau. Pour y remédier, les citoyens ont été obligés d'ouvrir d'anciennes tombes pour enterrer leurs morts. Par ailleurs, il faut souligner également l'inéluctabilité d'entretenir régulièrement les cimetières devenus un lieu de débauche et de beuverie, des débris de verre et des tessons sont les indices laissés souvent par les consommateurs de boissons alcoolisées. En revanche, les cimetières chrétiens sont mieux gérés, le cimetière français, appelé communément «Djebanet Francis», situé dans le site précaire de Hocine Lozat, est un modèle de propreté.