L'auteur d'une intrusion au siège de la cour d'Alger dans la nuit du jeudi au vendredi a été identifié et arrêté dimanche par les éléments de la police judiciaire, a indiqué lundi le procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati. M. Zeghmati a précisé, dans un communiqué, que l'auteur des faits est le nommé "B.Y", âgé de 35 ans demeurant à Hussein Dey (Alger), "multirécidiviste, condamné pour des faits similaires", ajoutant que l'intéressé "a agi seul sans aucune complicité interne ou externe". "Contrairement à ce qui fut rapporté comme informations quant à un éventuel sabotage des installations et des réseaux informatiques de la cour, ces derniers ne furent nullement atteints et sont opérationnels à 100%", a assuré le procureur général. Dans le même ordre d'idées, M. Zeghmati a apporté un "démenti catégorique" quant "aux allégations faisant état de disparition, de dissipation ou de détérioration de dossiers de procédure". "Il en est de même pour la base de données qui ne fut nullement touchée", a-t-il ajouté. "L'intrusion faite au siège de la cour d'Alger la nuit du 28 au 29 mars 2013 a soulevé, à juste titre, la préoccupation de l'opinion publique nationale suite à ce qui fut rapporté comme informations, par certains organes nationaux de presse, relativement aux faits tout en se posant des questions quant à la réalité et aux causes de ce qui s'est passé, reprochant ainsi aux autorités publiques leur silence", a-t-il, en outre, indiqué. Le procureur général a estimé que ces réactions sont "tout à fait justifiées et légitimes en raison du droit du citoyen à l'information", avant d'expliquer que l'absence de communication de la part du parquet général à ce sujet jusqu'à la date d'aujourd'hui "était dictée par des impératifs liés à l'enquête préliminaire ordonnée par le ministère public le jour même des faits".