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«Il faut éviter de jeter les cadres de l'Etat en pâture» Benyounès réunit ses élus de l'Est à Constantine et déclare au sujet des scandales de Sonatrach :
Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès, a présidé, hier, au centre culturel Ibn Badis de Constantine, un regroupement régional des élus de l'Est du MPA. Plusieurs questions ont été abordées telles que la révision de la Constitution, le quatrième mandat, les préparatifs du congrès extraordinaire du parti et le rôle que doivent jouer les élus dans le développement de leurs régions. La rencontre avec les élus des villes de l'Est sera suivie par une autre à Mascara pour les élus MPA de l'Ouest et d'Alger pour le Centre avant la tenue, en juin prochain, du congrès extraordinaire pour la mise à niveau organique du parti. Toutefois, il a conditionné l'adhésion de son parti à la révision de la Constitution par la préservation du caractère démocratique et républicain de l'Etat algérien, et également la préservation du Conseil de la Nation avec son tiers présidentiel. Se prononçant sur les scandales de Sonatrach, le SG du MPA a appelé à éviter «de jeter des cadres de l'Etat en pâture», et a estimé que seule la justice est en mesure d'éclaircir l'opinion publique sur les scandales qui secouent les grandes entreprises du pays. Il a, d'autre part, estimé que «la menace sur l'Algérie persiste» et pour les politiques qui prennent à cœur les revendications socio-économiques du Sud, M. Benyounès les a qualifiés de «revenants de la plate-forme de Sant'Egidio qui espèrent toujours un retour sur la scène politique», allusion faite notamment à Ahmed Benbitour. Amara Benyounès, fort de ses 91 APC et ses 1600 élus obtenus au niveau national lors des élections locales du 29 novembre 2012, plaçant ainsi le MPA dans la posture d'un parti national, a précisé que «sa formation doit encore fournir plus d'efforts et notamment les élus afin de conserver leurs places et se propulser dans l'avenir en tant que formation nationale alternative en raison du projet de société qu'elle véhicule». Par ailleurs, M. Benyounès s'est déclaré favorable à un quatrième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika. A ce sujet, il dira que la candidature à la présidentielle, prévue en 2014, est un «droit consacré par la Constitution pour tout citoyen» et qu'un quatrième mandat pour M. Bouteflika ne peut concerner que «le candidat lui-même et c'est le peuple qui décidera du futur président», a t-il expliqué.