Tandis qu'Al Qaïda en Syrie, à travers l'organisation Al Nosra, bénéficie de soutiens extérieurs, Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sévissant au Sahel, utilise Twitter pour organiser une «conférence de presse». Al Qaïda au Maghreb islamique a organisé une «conférence de presse» via twitter avec la participation de journalistes. Parmi les organes de presse invités à cette «conférence de presse», l'agence de presse mauritanienne Al Akhbar. Dans cette conférence de presse, les émirs d'Aqmi commentent la décision prise par la Mauritanie d'envoyer 1800 militaires au nord du Mali pour participer à l'offensive militaire engagée contre les djihadistes sévissant dans ces lieux. «La Mauritanie prépare cette participation depuis un», selon Aqmi qui demande que cette participation n'ait pas lieu. Les émirs de cette organisation terroriste ont, au cours de cette «conférence de presse», confirmé que Mokhtar Belmokhtar a quitté Al Qaïda au Maghreb islamique et refusé de parler au nom de katibate El Moulatamine (brigade des enturbannés) qu'il dirige, ajoutant ne pas savoir s'il est mort, comme l'a annoncé le président tchadien, ou s'il est toujours en vie. Dans cette «conférence de presse», cette organisation terroristes dirigée par Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, demande à ce que «les journalistes impartiaux soient autorisés à entrer au nord du Mali pour la couverture médiatique de la guerre», accusant la presse française de faire dans la désinformation pour ce qui est de ce conflit. Pour Aqmi, «l'offensive militaire au nord du Mali a été décidée depuis qu'Ançar Eddine et ses alliés ont pris le contrôle d'une grande partie de Kidal», se trouvant au nord du Mali. A ce sujet, il convient de rappeller que Senda Bouamama, se présentant comme étant le «porte-parole d'Ançar Eddine», s'apprêterait à se rendre aux autorités algériennes. C'est ce qu'a rapporté mercredi l'agence de Nouakchott d'information (ANI). Dans un entretien avec cette agence de presse mauritanienne, Senda Bouamama dit avoir parcouru 80 km à pied pour arriver près de Bordj Badji Mokhtar, frontalière avec le nord du Mali, dans la perspective de se rendre aux autorités algériennes. A noter, cependant, que selon des sources d'Ançar Eddine, Senda Bouamama n'est pas reconnu par l'ensemble des émirs comme étant le porte-parole de ce mouvement.