La Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et de la Ville, chargée de l'Environnement, Mme Dalila Boudjemaa, a affirmé jeudi à Alger que 400 incinérateurs de déchets hospitaliers étaient disponibles actuellement contre seulement 48 en 2000. Mme Boudjemaa qui s'exprimait en marge du 1er Forum international du Réseau algérien des femmes en économie verte (RAFEEV) a indiqué que suite à la promulgation en 2000 de la loi relative à la gestion des déchets, toute catégorie confondue, le nombre des incinérateurs est passé à 400 unités au niveau des hôpitaux contre 48 auparavant. Des conventions sont en passe d'être conclues sous l'égide du ministère de la tutelle entre les hôpitaux qui n'ont pas d'incinérateurs et ceux en disposant a fait savoir la responsable soulignant dans le même contexte que 15.000 tonnes de médicaments périmés ont été incinérés jusqu'à présent. Les déchets hospitaliers sont définis comme tout résidu issu de diagnostics de maladies, de suivi médical ou de traitement (chirurgical ou de simple désinfection) dans la médecine humaine ou vétérinaire. L'interlocutrice a en outre souligné que la gestion et le recyclage des déchets par le tri relevait d'un acte écologique et socio-économique en ce sens que le procédé favorise la création d'emplois. Le premier forum annuel organisé par le RAFEEV (créé en novembre 2012) se propose de sensibiliser les promotrices activant dans ce domaine aux mesures prises par l'Etat et les objectifs tracés pour jeter les bases d'une économie verte. Les expériences entreprises en la matière sont présentées dans cet espace.