La JSM Béjaïa a fait ses adieux à la Ligue des champions d'Afrique après son élimination, samedi à Tunis, par l'ES Tunis, malheureux finaliste de la précédente édition. Qualifiés pour la première fois aux huitièmes de finale de la C1 africaine, les Béjaouis sortent avec les honneurs. Si l'arbitrage avait été à la hauteur, ils auraient pu rééditer l'exploit réalisé au Ghana lors des 1/16es de finale aux dépens de l'Asante Kotoko et atteindre la phase des poules pour la première fois dans l'histoire de leur club. Les gars de la Soummam ont été privés d'un penalty flagrant en début de match. Leur attaquant vedette, Mohamed Derrag, qui avait marqué le but de la qualification à Kumasi, a été fauché par un défenseur adverse dans la surface de réparation, mais l'arbitre guinéen Yacouba n'a pas bronché, lui qui avait déjà privé l'EN d'un but limpide au cours du fameux match contre le Rwanda dans les éliminatoires du Mondial 2010. «Nos appréhensions sur cet arbitre se sont vérifiées sur le terrain. Il a tout fait pour nous éliminer. L'on s'y attendait après tout ce qu'on a vu à l'hôtel la veille du match vu qu'on était ensemble dans le même établissement hôtelier. On est fier de notre jeune équipe qui a tenu la dragée haute à l'un des meilleurs clubs d'Afrique», dira Rachid Redjradj, le manager général du club phare de la Soummam, reversé en coupe de la CAF au même titre que l'ES Sétif, éliminé en ligue des champions, vendredi, par l'AC Léopards du Congo, alors que l'USMA est hors course après sa lourde défaite (3-0) au Gabon devant l'US Bitam. «La FAF n'est pas influente au sein de la CAF» «Cette coupe de la CAF ne nous intéresse pas. On va la sacrifier. On jouera les huitièmes de finale bis pour perdre», affirme Rachid Redjradj, partisan du boycott des compétitions africaines où les arbitres font souvent la pluie et le beau temps. «Les clubs algériens ne doivent pas participer aux compétitions africaines. C'est une perte d'argent. La FAF n'est pas influente au sein de la CAF et nos clubs n'ont aucune chance dans ces épreuves africaines. Ce sont les pays influents dans les différentes commissions de la CAF, notamment celle de l'arbitrage, qui dictent leur loi dans ces compétitions», explique le manager général de la formation béjaouie qui n'aura qu'une seule journée pour se préparer au match contre le WAT, prévu ce mardi à Béjaïa, dans le cadre de la mise à jour de la 27e journée du championnat de Ligue 1. Ce match revêt une grande importance pour les coéquipiers de Zafour, condamnés à vaincre les Tlemcéniens pour se mettre à l'abri et assurer le maintien en Ligue 1.