Les cours du pétrole ont ouvert la semaine en baisse en début d'échanges européens, frôlant lundi le seuil de 40 dollars dans les échanges électroniques de New York, affectés toujours par la crise économique. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars s'échangeait à 44,62 dollars en fin de matinée, en baisse de 1,26 dollar par rapport au cours de clôture de vendredi. A la même heure, le baril de light sweet crude pour la même échéance perdait 1,30 dollar à 40,38 dollars sur le marché new yorkais. Les analystes pétroliers expliquent le recul des prix par un regain d'inquiétudes sur l'état de l'économie mondiale, et notamment du système financier, nourries par l'affluence de mauvais indicateurs économiques. La crainte que la récession économique n'affecte gravement la demande d'hydrocarbures l'emportait ainsi sur les facteurs haussiers qui avaient la semaine dernière soutenu les cours du brut, notamment les réductions de production mises en oeuvre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la persistance des tensions au Proche-Orient. Entre l'ouverture lundi dernier et la clôture vendredi soir, les prix du brut ont perdu près de 5 dollars à New York et quelque 2,5 dollars à Londres.