Hospitalisé depuis 10 jours, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont l'état de santé «s'est nettement amélioré», doit observer «une période normale de repos prescrite par ses médecins», a indiqué hier un communiqué de la présidence de la République. «Les premières investigations effectuées à l'hôpital militaire Mohamed-Seghir-Nekkache d'Aïn Naâdja (Alger), où le chef de l'Etat avait été admis samedi 27 avril 2013, suite à l'accident ischémique transitoire sans séquelles qu'il a subi, avaient montré que son état de santé ne suscitait aucune inquiétude», rappelle le communiqué. «Ses médecins lui avaient recommandé, néanmoins, des explorations médicales complémentaires à l'hôpital parisien du Val-de-Grâce, à l'issue desquelles le président de la République va entamer la phase de repos prescrite», conclut la même source, qui ne précise pas la date de retour du chef de l'Etat. Le site d'information de la chaîne France 24 annonce que «le président de la République aurait quitté l'hôpital parisien du Val-de-Grâce». Il y est mentionné que «selon le standard du Val-de-Grâce à Paris, où le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été hospitalisé il y a dix jours, le chef de l'Etat a quitté l'établissement». Il en veut pour preuve une phrase que la standardiste a lancée : «Mais il n'est plus chez nous !»