L'annonce faite, hier, par le Pr. Rachid Bougherbal sur l'évolution de l'état de santé du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été accueillie par les citoyens avec soulagement et certitude que le Président, hospitalisé samedi à l'hôpital du Val-de Grâce (France), ne souffre d'aucune grave séquelle. Une affirmation confirmée de fait par le Pr. Bougherbal dans un bulletin de santé : " l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, évolue bien, et il n'a subi aucune lésion irréversible ", a-t-il affirmé. Cette information rapportée par l'APS vient mettre fin à toutes les spéculations répandues depuis samedi. Le chef de l'Etat a été transféré samedi après-midi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour y effectuer des " examens complémentaires " après un " accident ischémique transitoire sans séquelles ", un type d'accident vasculaire sans gravité, a annoncé, hier, l'APS, citant une source médicale, en l'occurrence le professeur Bougherbal. La même source ajoute " bien que l'état de santé du Président ne suscite pas d'inquiétude particulière, ses médecins lui ont prescrit des examens complémentaires ainsi que quelques jours de repos ". A ce propos, le Premier ministre, M. Sellal avait affirmé samedi que l'état de santé du président de la République " n'est pas du tout grave ". Par ailleurs, selon David Grabil, neurologue à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière " l'ischémie, veut dire la diminution de l'apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l'oxygénation des tissus de l'organe en dessous de ses besoins. Le plus souvent c'est lié à un vaisseau sanguin qui se bouche. Comme s'est transitoire, le caillot qui s'est formé va se dissoudre très rapidement. Quand la durée de l'ischémie a été brève, inférieure à quelques minutes, les symptômes récupèrent immédiatement", a-t-il déclaré. Selon des sources concordantes, le président Abdelaziz Bouteflika réagit positivement au traitement qu'il subit au Val-de-Grâce. Un hôpital parisien qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes où M. Abdelaziz Bouteflika y a déjà séjourné en 2005, où il avait subi une intervention chirurgicale. Cet ischémie qui peut arriver à tout être humain, est passagère indique-t-on encore et donc, il n'y a pas lieu que les Algériens cèdent à la panique après cette hospitalisation du chef de l'Etat. L'affirmation du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal soulignant que l'état de santé du Président " n'est pas du tout grave ", réconforte le peuple algérien et calme son anxiété.