L'ES Sétif reste intraitable dans son antre du 8-Mai 1945. Auréolés de leur 6e titre national, le second consécutif, qu'ils ont assuré mardi après le nul (0-0) arraché chez les voisins du CA Bordj-Bou-Arréridj, les Sétifiens se sont imposés sur le score de 2 buts à 0, vendredi soir, face aux Gabonais de l'US Bitam, dans le match aller des huitièmes de finale bis de la coupe de la CAF. Les poulains de Velud prennent ainsi une sérieuse option pour la qualification à la phase des poules de la C2 africaine. «Ce score de 2 à 0 est une marge sécurisante. On aurait pu marquer plus de buts vu les nombreuses occasions qu'on s'est procurées surtout en seconde mi-temps où notre équipe a joué mieux. Ces ratages s'expliquent par le manque de concentration. Nos joueurs ont perdu leur concentration après avoir assuré le titre national mardi passé. C'était difficile de les motiver. Ils se sentent déjà en vacances», dira l'entraîneur adjoint de la formation de la ville de Aïn El-Fouara, Kheireddine Madoui, confiant avant le match retour prévu dans deux semaines à Bitam, une ville située au nord du Gabon. Les camarades de Delhoum doivent tout de même se méfier de cette équipe de l'US Bitam qui avait battu l'USM Alger sur le score de 3 à 0 lors du tour précédent de la coupe de la CAF. Leur libero et patron de la défense, Farouk Belkaid ne sera pas du voyage au Gabon après le carton rouge qu'il a concédé vendredi pour avoir bousculé l'arbitre du match. Belkaid risque même une lourde sanction à cause de ce geste gratuit et impardonnable pour un joueur d'expérience comme lui. Les Sétifiens doivent une fière chandelle à leur milieu offensif, El-Ogbi, auteur d'un but et d'une passe décisive, vendredi soir. El-Ogbi a ouvert le score à quatre minutes de la fin de la première période sur un coup de pied arrêté avant de servir idéalement sur une autre balle arrêtée, à trois minutes de l'heure de jeu, l'avant centre Aoudia, de retour à la compétition après s'être remis de ses ennuis de santé. L'ancien meneur de jeu de l'USMH et du NAHD termine en force sa première saison à l'Entente après avoir eu du mal à s'y adapter et à s'y imposer.