Nous assistons, actuellement, à ce qu'on peut appeler aujourd'hui le «djihad sexuel» qui consiste à asservir la femme et la transformer ainsi que la réduire à un objet de désir. C'est ce que forcent à conclure des messages diffusés par des «cyberdjihadistes» sur des réseaux sociaux. Des messages appelant au «djihad» en Syrie ont, en effet, cru trouver un élément «motivant» pour les futurs «combattants» en leur annonçant qu'une fois en Syrie, ils seront mariés à des Syriennes. Une tentative de convaincre quand les prétextes religieux viennent à manquer. Un «religieux» saoudien n'a pas manqué de préciser qu'«il est licite en Islam de se marier pendant le djihad (guerre sainte)». Quelle que soit la durée de cette guerre, puisque personne, à part le Créateur, ne connaît quelle durée prendrait la guerre. Belle «motivation» pour les adeptes du «djihad sexuel». Selon Lakhdar Brahimi, envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe, «40 000 combattants étrangers combattent en Syrie». Les initiateurs du «djihad sexuel» cherchent, selon toute évidence, à faire grimper ce nombre. Un «homme de religion» saoudien, lui, ira plus loin dans l'initiative. Dans des réseaux sociaux, il propose aux musulmans de «ne pas empêcher leurs épouses d'aller combattre en Syrie», leur promettant de «les marier à des Syriennes en cas de décès de leurs femmes». La femme reste au centre de cette propagande et semble être la principale motivation pour les partisans du «djihad sexuel».