Au moment où le Nouveau désordre mondial poursuit son bonhomme de chemin, les foules arabes continuent de croire à ces prétendues révolutions. Encouragés en cela par des faux dévots -bras propagando-religieux des marionnettes de l'Occident, en l'occurrence ces pétro-monarques prêts à tuer toute une nation pour leur minable fauteuil et tout ce qui suit comme délices fantasmatiques, beaucoup de jeunes musulmans sont enrôlés dans des guerre où justement les principales victimes sont musulmanes. Depuis les soulèvements tunisiens, libyens et syriens, on apprend quotidiennement l'arrestation de nouveaux djihadistes venus d'horizons divers pour soi-disant combattre la tyrannie d'un dictateur. Or, aussi paradoxal que celui puisse paraître, ces mêmes djihadistes semblent oublier qu'ils sont manipulés au service d'un agenda où la main sioniste n'est pas étrangère. De récentes infos font part de la complicité de l'ASL avec le régime sioniste. Et la Palestine, où Al Aqsa, lieu sacré, est sujet à des violations quotidienne, ne mériterait-il pas un minimum d'attention de la part de ces djihadistes ? Les tyrans sionistes qui depuis plus d'une soixantaine d'années persécutent de pauvres Palestiniens ne mériteraient-ils pas un front arabo-musulman uni pour remettre les pendules à l'heure de la justice ? Que non ! Les djihadistes de Sa Majesté ne l'entendent pas de cette oreille. Le wahhabisme version qataro-saoudienne a fait son effet dans les esprits tel un poison dont la découverte de l'antidote n'est pas pour demain. Dans ce sens, «derrière les jeunes Tunisiens expédiés avec des faux passeports en Syrie pour le djihad, il y a des imams et des prédicateurs, d'ici et d'ailleurs, et tout un réseau organisé, mais les autorités ne font rien pour mettre fin à cette tragédie», a déclaré, mercredi soir, Aïcha, la maman d'un jeune Tunisien de 22 ans envoyé au djihad en Syrie, lors de l'émission «Labess», animée par Naoufel Ouertani sur Ettounissia TV. Cela dit, les tentatives de déstabiliser les pays arabes, avec ces soi-disant révolutions colorées, reflètent l'ombre de l'Oncle Sam, et ce n'est pas Brezinski, le stratège de la Maison Noire, qui nous contredira. Au moment, donc, où la Syrie est dans un bourbier irréversible, l'ombre de l'Oncle Sam semble planer sur le Maghreb à travers une nouvelle génération de «révolutionnaires» made in USA (via CANVAS and Co) appuyées par les «armes de manipulations massives» que sont Facebook et Twitter. Redistribution des cartes en Afrique où les fidèles dictateurs et alliés d'hier sont priés de laisser la place à une nouvelle génération de pions plus en phase avec les combats mondialistes de demain. (A suivre)