L'avant-dernière opération de relogement des familles occupant différents sites de bidonvilles a été clôturée mercredi à Constantine avec l'éradication des sites précaires "Onama" 1 et 2 et le relogement des 250 familles qui y vivaient, a-t-on constaté. Les familles concernées ont emménagé, dans de bonnes conditions, dans leurs nouveaux appartements construits à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, tous les moyens humains et logistiques ayant été mobilisés pour faciliter l'opération de déménagement. Le chef de la daïra de Constantine, M. Abdelhak Nasri, a rappelé que cette opération "d'envergure" s'inscrit dans le cadre du processus national de résorption de l'habitat précaire. Le relogement de ces familles (52 du bidonville "Onama" 1 et 200 autres du site "Onama 2" constitue l'avant-dernière tranche de la vaste opération de relogement de quelque 1.800 familles, lancée il y a près d'un mois, ciblant les bidonvilles des "Frères Abbès", "Djaballah", "Chaâbani", la "Bum" et "Sarkina", tous situés sur les hauteurs de la ville de Constantine, a ajouté M. Nasri. Au total, ce sont plus de 7.000 familles qui vivaient dans des conditions extrêmement pénibles en plusieurs points de la ville de Constantine qui ont été relogées depuis janvier 2012 à ce jour, a indiqué le même responsable, rappelant qu'il a été procédé, dans le cadre de ce programme d'éradication de l'habitat précaire, à l'élimination de "tous les grands sites" de bidonvilles dont "Fedj Errih" (1.400 familles) et la cité "Bessif" (près de 800 familles). Un sentiment de joie mêlé de soulagement se lisait sur les visages des pères de famille qui ont quitté mercredi les bidonvilles d'"Onama" 1 et 2 pour rejoindre des habitations dotées de toutes les commodités pour une vie décente. "Ce que nous avons souffert dans nos anciens gourbis construits en toub est tout simplement indescriptible (à) je pleurais à chaque fois que je voyais mes enfants grandir dans un environnement malsain", souligne Mme Nadia B., tout heureuse de pénétrer dans son F3 tout neuf.