Le lundi 5 août 2013, les passagers du vol AH 1553 d'Air Algérie à destination d'Annaba en provenance de Paris ont vécu le calvaire d'un retard exténuant qui a duré un peu plus de cinq heures. Le vol prévu à 17H50 (heure française) de l'aérogare d'Orly Sud a finalement décollé vers 23 heures. Durant toute cette longue attente aucune information ni explication n'ont été données par la compagnie. Par contre, chacun des passagers s'est vu remettre une attestation de retard qui stipule que la cause est liée à une rotation d'appareil. Arrivés vers minuit à l'aéroport Rabah-Bitat d'Annaba, nos concitoyens excédés, donnaient des signes de fatigue et de déception. Une dame, qui devait rallier Skikda, à 100 km, par route, n'a pas caché sa colère. Elle interpelle les responsables d'Air Algérie sur «ces retards à répétition et la médiocrité des services qui sont une honte pour notre compagnie nationale». Un jeune lancera : «La prochaine fois je voyagerai avec une autre compagnie !» Lancés en grande pompe au début de l'été par le secrétariat d'Etat chargé de la communauté algérienne à l'étranger, les nombreux dispositifs pour un bon accueil de nos émigrés sont restés lettre morte, ce soir-là, à l'aéroport Rabah-Bitat d'Annaba, comme ont témoigné et crié haut et fort les 150 passagers d'un vol d'Air Algérie qui accusé plus de cinq heures de retard en cette veille de l'Aïd El Fitr.