Un sit-in a été tenu, hier, par les fonctionnaires de la wilaya affiliés au Snapap. Ce piquet de protestation de la section syndicale des travailleurs de la wilaya-siège vient, selon la déclaration de ladite section après le constat de «détérioration répétitive de l'affichage syndical» et «de ne pas avoir été reçu par le directeur de l'administration local par intérim, mercredi». Toujours selon cette déclaration-appel, «le point concernant les tableaux d'affichage syndical inscrit sur la plate-forme de revendications est resté en conflit et le procès-verbal de la réunion du 22 décembre établi dans sa majorité par l'administration ne reflète pas la réalité de ce qui a été discuté». Aussi, ce sit-in est initié, selon le bureau syndical pour «dénoncer les agissements provocateurs» et «rejeter les décisions de retenues et établies pour le motif des deux journées de grève observée les 29 et 30 décembre dernier, puis refaite pour motif injustifié de refus d'émargement.» Pour les rédacteurs de la déclaration «cette diversion caractérisée, n'est qu'une pression préméditée et dissuasive sur les travailleurs en prévision d'une éventuelle prochaine grève illimitée.» Pour rappel, une réunion a été tenue le 22 décembre dernier, entre le syndicat et l'administration où plusieurs points d'ordre socio-professionnel ont été débattus, notamment les frais de missions, les conditions de travail, le logement social participatif, le centre médico-social, le programme de recyclage et de perfectionnement au profit du personnel administratif. Concernant le point 23, relatif aux tableaux d'affichage, le PV de réunion affiché, fait état de «deux tableaux qui seront installés, un au niveau du bureau du syndicat et l'autre au niveau de la cafétéria» et que «l'affichage anarchique n'est plus toléré». Entre temps, le syndicat de l'enseignement et des travailleurs de l'éducation a appelé, hier à la reprise des cours, après une semaine de grève qui a affecté la quasi-totalité des établissements scolaires de la wilaya. Cette reprise a été décidée à la suite d'une réunion marathon qui a regroupé au siège de la Direction de l'éducation, des représentants du ministère, les membres du bureau du syndicat et des responsables du Trésor. Parmi les engagements pris, figurent, principalement, le versement des salaires le 10 de chaque mois, avec une tolérance de retard de deux jours, le paiement intégral des 224 travailleurs sans salaires depuis 12 mois et le versement de tous les rappels et primes dus au corps enseignant. L'accord conclu a permis, par ailleurs, d'envisager l'intégration de 1 265 contractuels en qualité de stagiaires et un nombre considérable de contractuels détenteurs de DEA, d'agents d'administration ou d'enseignement du fondamental, dont la situation de précarité dure depuis 1995. Un comité de suivi de l'application de cet accord a été, par ailleurs, installé.