Le CSC commence à inquiéter ses fans. Les victoires étriquées à domicile sont à l'arraché, sans aucun art, ni aucune manière, d'ailleurs. Aussi, tout le monde se pose la question si les joueurs ne sont pas saturés ou si l'absence de Boudemagh, ces derniers temps, est la cause de ce flagrant fléchissement. Autre l'ASAM, une autre équipe modeste, les camarades de Boukhdema ont mis du temps pour ouvrir le score par Chekrite à la suite d'un travail de Ouachem et ont, par la suite, peiné pour sauvegarder ce mince écart. En seconde période de jeu, les visiteurs optèrent pour des contres qui ont failli faire mouche n'était la naïveté des attaquants M'lilis qui ratèrent à plusieurs reprises des occasions de scorer, notamment, par Bounif, Haïdouni et Mezrougui. Cette victoire du CSC, difficilement acquise, faut-il le répéter, dénote si besoin est, la fatigue qui s'est emparée des joueurs après les efforts fournis lors de la phase «aller». Tebbib est désormais averti, car à ce stade de la compétition, aucun ratage n'est permis, surtout si l'on sait que l'USC talonne de près le leader et la JSMS l'attend de pied ferme au...tournant. Nous y reviendrons.