Les services secrets français privilégient la piste chinoise dans une affaire d´espionnage frappant le constructeur automobile Renault. Trois de ses cadres auraient reçu de l´argent de Chinois en échange de secrets sur des batteries. Le gouvernement français a qualifié de guerre économique cette affaire d´espionnage. Renault, de son côté, a justifié la suspension de ses trois collaborateurs par la nécessité de protéger les actifs stratégiques, intellectuels et technologiques de l´entreprise. Un des cadres fait partie du comité de direction de Renault et un autre travaille sur le programme des véhicules électriques. Ils rejettent ces accusations.