Après Mourad Medelci, cest Hachemi Djiar, le deuxième officiel algérien à briser le tabou en qualifiant la décennie noire qua vécue lAlgérie, de guerre civile. Il avoue aussi que les pots-de-vin, le piston, étaient des pratiques courantes dans les APC et même à lAnsej. Le ministre accuse le socialisme dêtre à lorigine des problèmes de lAlgérie. «A lépoque, chacun comptait sur lautre pour faire son boulot». «Mais ce temps-là est révolu», a-t-il dit. Pour lanecdote, le ministre a proposé à un jeune chômeur de Souk Ahras daller travailler dans un chantier en construction tenu par les Chinois. Le jeune a poliment décliné loffre, en lui répondant en toute sincérité: «Je ne veux pas travailler chez les Chinois. Ils bossent trop...».