Le médicament générique reste peu utilisé en Algérie ; sa consommation est nettement inférieure par rapport aux pays développés et ce malgré son efficacité ; la raison est que les malades ne sont pas convaincus de la bonne qualité de ce produit.Pour encourager la prescription du générique, le gouvernement a pensé à une nouvelle politique visant à réduire l'utilisation des médicaments originaux et réguler ainsi les dépenses de la caisse de sécurité sociale, et ce à travers la promotion d'utilisation du médicament générique. Ainsi le ministère de la Santé a décidé que près de la moitié des médicaments importés soient des génériques, a-t-on appris du quotidien électronique " Toutsur lAlgérie ". En effet, 45% des quantités importées seront constitués de médicaments génériques. Le quotidien note aussi que la décision a été notifiée dimanche dernier aux importateurs de médicaments. Il explique également que c'est la première fois que les autorités fixent un objectif aux importateurs pour développer le générique. Et que c'est aussi la première fois depuis 1997, date de l'instauration du cahier de charges aux importateurs, que le gouvernement prend une décision pareille pour développer le générique. Selon " Toutsur lAlgérie ", aujourd'hui, 80% des médicaments importés par l'Algérie sont issus de grands groupes pharmaceutiques mondiaux, le médicament générique ne représente que 20% du marché. Or, le générique est au minimum 30% moins cher que le princeps. Ce qui est sûr, c'est que cette décision vient à point nommé pour réduire la facture du médicament, estimée à 1,4 milliard de dollars par an. Il faut noter dans ce même contexte, qu'en lançant le tarif de référence, le gouvernement a prouvé sa volonté de promouvoir les médicaments génériques et de généraliser leur utilisation.Cela dit, l'Algérie doit prendre exemple sur les pays développés, où se trouve l'essentiel de l'industrie pharmaceutique mondiale, pour l'encouragement et la prescription du médicament générique. Cependant, les malades n'ont pas la même vision concernant le générique. Nombreux refusent ce type de médicaments chez le pharmacien sous prétexte que son dosage et sa qualité sont différents.