La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a donné, à Constantine, le coup d´envoi de la 9e édition du Festival international de jazz, «Dimajazz 2011». Un public très nombreux a assisté à l´ouverture de cette manifestation qui a «troqué» le Théâtre régional de la ville pour la salle Chandarli du Palais de la culture Malek-Haddad, beaucoup, plus vaste. Mme Toumi, saluant la vigueur et le talent des jeunes formations algériennes appelées à se produire tout au long du festival, a rendu hommage aux précurseurs de cette manifestation artistique qui ne cesse de se bonifier au fil des ans, au point d´être devenue l´un des événements culturels majeurs en Algérie. «Cirta, capitale du royaume numide de Massinissa, méritait bien un festival de cette envergure», a affirmé en substance la ministre, considérant que le fait d´avoir institutionnalisé des festivals, avant même, parfois, de disposer des infrastructures capables de les accueillir dans des conditions optimales, ne peut qu´encourager les jeunes à s´investir davantage. L´autre nouveauté de cette 9e édition du Dimajazz a consisté à créer un festival «off», exclusivement destiné à des formations algériennes (Good Noise, Mazal, Oxygène ou encore Illusion) qui se produiront tous les jours, en fin d´après-midi, sur l´esplanade du Palais de la culture, aménagée pour la circonstance. Après le Malien Cheick Tidiane Seck qui a donné le «la», vendredi en soirée, les férus de ce festival pourront se délecter de spectacles de haute facture animés par de grands noms du vocal jazz, de jazz rock, du fusion jazz et du blues, à l´exemple de l´Italienne Andréa Celeste, du Français Marc Ducret ou du groupe américain «Boney Fields and the bone´s Project», en attendant le «clou» de la manifestation, le Britannique Keziah Jones, un des rois du blufunk, qui sera sur scène jeudi prochain pour la soirée de clôture.