Les rebelles libyens ont annoncé mercredi une récompense de près de 1,7 million de dollars (2 millions de dinars libyens) pour la tête de Mouammar El-Gueddafi, mort ou vivant. Cette somme est proposée par des hommes d'affaires libyens et le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a indiqué soutenir cette initiative. «Les membres du cercle rapproché de Mouammar El-Gueddafi qui le tueront ou le captureront auront l'amnistie garantie par le peuple», a indiqué le président du CNT, Mustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse à Benghazi. «Le régime de Mouammar El-Gueddafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort», a-t-il dit, en soulignant que son comportement «nous fait redouter une catastrophe», sans plus de précision. Il a précisé que des soldats loyalistes continuaient à tirer dans le complexe de Bab al-Aziziya à Tripoli, d'où Mouammar El-Gueddafi dirigeait la Libye.