Les 3182 familles ont fini par rejoindre leurs nouvelles habitations Après la colère des bénéficiaires, c'est le bonheur total une fois dans leurs nouvelles demeures! Les habitants de certaines cités populaires d'Alger ayant protesté contre le site choisi par les autorités pour leur relogement ont ressenti un bonheur total une fois dans leurs nouvelles demeures. Les 3182 familles qui résidaient dans des chalets et des bidonvilles au niveau des quartiers populaires de Diar Chems, Diar El Baraka, Diar El Mahçoul, les Palmiers à Bachdjerrah, Diar El Kef, les bidonvilles d'El Afia, Oued Kniss, Djenane Hassan, ainsi que les chalets Bentalha et Mimouni ont fini par rejoindre leurs nouvelles habitations dans un climat où joie et bonheur régnaient. Ces familles relogées à Draria, Gué de Constantine, Birtouta, Souidania, Beni Messous et Hammamet ont fini par retrouver le sourire une fois en possession des clés de leurs nouvelles maisons. «On ne s'attendait pas à ce genre d'habitation. C'est une réelle merveille comparée aux baraques dans lesquelles on tentait de survivre. Aujourd'hui, nous pouvons espérer reprendre le cours normal de la vie et offrir ainsi un bon entourage à nos enfants», explique l'un des bénéficiaires. Cette sixième et dernière étape de cette 24e opération de relogement est considérée comme la plus grande entreprise depuis mars 2010, a-t-on lu sous la plume de Mohamed Smaïl, directeur de l'habitat de la wilaya d'Alger. «Une opération très favorablement accueillie par les familles bénéficiaires qui habitaient dans des logements de type F1 ou F2», a-t-il souligné. Pour ce qui est des recours, la commission ad hoc a validé jusque-là 45 dossiers de familles qui seront incessamment relogées au niveau des sites de Draria et Béni Messous. Quant aux mécontents, ils sont nombreux. Au même moment où les familles bénéficiaires rejoignaient paisiblement leurs nouveaux logements, d'autres continuaient de mener branle-bas de combat au niveau des communes d'El Mohammadia, de Diar El Baraka et du quartier de Scotto dans la commune d'El Biar, bloquant même les routes à la circulation et ce, pour contester certains leur exclusion des listes des bénéficiaires de logements et d'autres le retard pour un relogement.