Un sport qui a toujours rapporté La boxe algérienne reste incontestablement l'une des disciplines les plus fructueuses au niveau international. Le président de la Fédération algérienne de boxe, le Dr. Bensalem et l'entraîneur de l'équipe nationale algérienne, Azzeddine Aggoune, ont été unanimes à déclarer que «les résultats de la sélection algérienne de boxe lors des Jeux africains de Maputo (3 au 18 septembre) avec sept médailles (3 en vermeil et 4 en argent), est en deçà des prévisions, avant d'annoncer que l'objectif du prochain championnat du monde est de qualifier deux boxeurs pour les JO de Londres 2012.» Dans une conférence de presse organisée à Alger, le coach de l'Equipe nationale, Azzedine Aggoune annonce d'emblée que «les médailles arrachées, prouvent que notre participation aux Jeux Africains de Maputo a été positive dans tous les domaines.» Aggoune explique que «la satisfaction va des combats bien menés par les boxeurs jusqu'à leur comportement jugé exemplaire comme l'atteste si bien le chef de la délégation M. Kennouche qui a également noté l'esprit de solidarité qui a caractérisé nos pugilistes durant toute la période des Jeux, en passant par cette bonne image et la bonne impression qu'ils ont laissées à Maputo après leur participation à ces joutes continentales.» Quant au président de la FAB, Dr Bensalem, il résume ainsi la participation des boxeurs algériens aux Jeux Africains de Maputo: «Nous sommes sur la bonne voie. Je suis très satisfait de constater que les sacrifices de tout un chacun ont été récompensés avec 7 médailles sur 9 possibles. D'ailleurs, je salue bien le courage de l'entraîneur national et de son staff élargi pour avoir pris cette décision de scinder les sélections en deux groupes, l'un pour les Jeux africains et l'autre pour la prochaine Coupe du monde à Bakou. C'était un choix douloureux, mais il vient de montrer sa justesse de par ses résultats.» D'autre part, le président de la FAB note avec satisfaction le fait que «la tradition de la relève est bien assurée avec ces jeunes qui forment actuellement la sélection nationale. Ces jeunes on espère bien les retrouver lors des JO-2016 et pourquoi pas 2020. Un Benbaziz qui n'a que 18 ans, pourrait bien se retrouver aux JO de 2020 avec une assez riche expérience très importante dans ce genre de joutes.» A la question de savoir quels sont les points faibles décelés chez les pugilistes algériens lors de ces Jeux Africains de Maputo, l'entraîneur de l'Equipe nationale, Aggoune, rappelle: «Avant la planification de la période 2010-2012, nous avons remarqué certaines insuffisances chez nos pugilistes dont celle de la résistance. De plus, il y avait aussi cet aspect d'être toujours sur la défensive sans passer au coup de l'offensive. Et c'est la raison pour laquelle nous avons basé notre travail durant les stages pour régler ces deux grandes insuffisances. Ces deux aspects, la résistance et le défaut de la défensive avec une lenteur dans l'attaque ont été bien travaillées. Seulement, nous relevons lors de ces jeux africains que certains n'ont pas encore perfectionné ces deux aspects», a-t-il indiqué. Et de poursuivre: «Je retiendrais tout de même avec une grande satisfaction la grande force physique de nos pugilistes. Un des défauts de nos pugilistes lors des dernières compétitions d'avant 2010 était de ne pouvoir terminer un combat en force. Or, durant ces Jeux africains, on remarque bien que non seulement nos pugilistes sont arrivés en finale, mais que lors du dernier round, ils ont été très agressifs et portaient bien leurs attaques. C'est donc une progression remarquable sur le plan physique que l'on notera.» Concernant la participation algérienne au prochain championnat du monde de Bakou en Azerbaïdjan, le Directeur de équipes nationales (DEN), Mourad Meziane a indiqué: «En réalité, on avait tablé sur 4 qualifications aux JO de Londres au prochain Championnat du monde avec 10 boxeurs. Seulement, l'AIBA nous a informé que Benchebla ne peut participer au championnat du monde du fait qu'il est déjà champion du monde et qu'il est d'ores et déjà qualifiés aux JO. Par ailleurs, poursuit le DTN, le pugiliste Barrag qui avait participé au dernier championnat mondial miliaire (avec une médaille s'est blessé et le staff médical) lui a imposé un repos de 21 jours. Ce qui explique pourquoi son nom ne figure plus dans cette liste pour le championnat du monde de Bakou». Ainsi et suite à cette diminution du nombre de nos pugilistes au Mondial qui passe de 10 à seulement 8, le coach de l'Equipe nationale revoit ses objectifs à la baisse et indique ainsi que: «Désormais notre objectif dans ce Championnat du monde à Bakou est de tenter de qualifier 2 boxeurs aux prochains JO. Avec une moyenne de 100 boxeurs par catégorie et sept tours à jouer, il est bien difficile de réussir des performances supérieures à celles que nous avons établies.» Aggoune a tenu à annoncer également que «trois boxeurs algériens figurent désormais dans le Top 5 de l'AIBA et il s'agit de Ouadahi, Chadi et Rahou». Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de boxe, Dr Bensalem a tenu à évoquer la perte de la présidence de l'UCSA par l'Algérie en dégageant sa responsabilité concernant les élections pour ce poste à Maputo. Ainsi, le premier responsable de la boxe algérienne présente aux journalistes présents à la conférence de presse une déclaration écrite de sa part avant de la résumer: «Alors que M. Larfaoui avait annoncé en avril 2011 à Maputo qu'il ne postule plus à la présidence de l'UCSA, j'ai alors exprimé ma volonté d'y postuler en sollicitant son soutien, entre autre. Je ne note alors aucune objection sur ma candidature. Or, M. Larfaoui m'a appelé la veille de la clôture des élections le 10 août dernier m'informant qu'il déposait son dossier de candidature. J'ai donc entrepris, des contacts avec lui pour tenter de trouver une solution pourque l'on puisse être les deux au sein de cette instance. Lui en qualité de président d'honneur à vie et membre du comité exécutif et moi en postulant au poste de président. J'ai tenté une fois à Alger et deux fois à Maputo de régler ce cas. J'estime qu'en réussissant à récolter 11 voix contre 15 pour mon opposant, alors que j'étais donné pour avoir 4 voix seulement par certains, c'est un exploit compte tenu de la situation et des circonstances dans lesquelles je me trouvais. Je dégage donc toute responsabilité dans cet échec pour la présidence de l'UCSA.Je remercie l'OSMA qui, par l'intermédiaire du Général Mokdad qui a tout fait pour déléguer son représentant afin de m'aider dans ces élections. En tous les cas je note avec satisfaction son acte d'engagement clair et net», conclut le président de la FAB.