L'émissaire des Nations unies au Yémen a déclare samedi que «la solution ne peut être que yéménite et le rôle des Nations unies consistera à faciliter cette solution et à l'accompagner» pour sortir de la crise politique née depuis janvier d'un mouvement de contestation reclamant le départ du président Ali Abdellah Saleh. «Le Yémen se trouve actuellement à la croisée des chemins, les violences récentes dans le pays ayant approfondi la crise de confiance entre les parties en conflit» a precisé Jamel Omar dans une conférence de presse vendredi à Sanaa. «Il est temps pour les dirigeants yéménites de parvenir rapidement à une solution» sur une transition politique à la tête de l'Etat, a-t-il estimé. Dans le cas contraire, ces dirigeants doivent "assumer les conséquences de leurs désaccords". Les autorités yéménites ont fait part de leur "volonté politique d'avancer" en demandant l'adoption d'une résolution condamnant les violences commises dans le pays par toutes les parties, a jugé vendredi la présidente du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.