Ça commence à bien faire avec cette histoire de primes qui fait de plus en plus l'événement au cours de cette 12e édition des Jeux sportifs arabes de Doha 2011. La mauvaise nouvelle est que ce fameux problème de primes touche presque toutes les disciplines engagées lors de ces JA. Pour l'information, l'Union arabe des sports, en collaboration avec le Comité d'organisation, a établi un barème de 10.000 dollars pour chaque médaille d'or, sachant que cette somme sera partagée entre l'athlète et sa fédération (5000 chacun). Ouvrons ici la parenthèse pour dire que la somme de 10.000 dollars ne concerne que les sports individuels puisque les sports collectifs bénéficieront de 50.000 dollars. Jusque-là, tout va bien et c'est tant mieux pour les athlètes qui ont quand même, besoin de toutes les motivations possibles pour honorer convenablement les couleurs du drapeau algérien en dépit de toutes les autres considérations personnelles. Mais lors de ces Jeux sportifs arabes, les primes qui étaient considérées comme une source de motivation pour les athlètes en général, sont visiblement, devenues une source de déstabilisation. Il s'agit là d'une vérité simple qui fait l'entière unanimité dans le camp algérien où personne ne pourra nier ce fait flagrant. En effet, en athlétisme, la championne d'Afrique, Baya Rahouli, a été privée du relais 4X100 mètres pour justement une histoire de 5000 dollars de prime. La polémique a aussi touché les sports collectifs, en particulier le volley-ball et le handball. On comprend maintenant, pourquoi une grande nation comme l'Algérie reste toujours clouée à sa 7e place au classement général en laissant le soin à l'Egypte, la Tunisie, le Qatar et autres de continuer leur razzia. C'est dire, qu'au moment où les athlètes des autres pays se bousculent pour la chasse aux médailles, certains de leurs homologues algériens pensent plutôt aux fameux 5000 dollars de récompense. C'est bien de faire preuve d'ambition, mais il faut aussi penser au drapeau algérien. Il faut avouer aussi, que les premiers responsables de cette polémique sont sans doute, les présidents de fédérations qui ont visiblement, très mal géré la situation concernant justement, l'affaire des primes.